« Ecoterrorisme » : la députée frappée par les gendarmes raconte et dénonce

Lisa Belluco est députée Europe-Ecologie les Verts de la Vienne. Elle est aussi la députée qui dénonce des violences de la part des gendarmes contre elle. Le samedi 29 octobre, alors qu’elle manifeste contre les méga-bassines à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, l’élue écologiste est stoppée dans son avancée par la gendarmerie qui la repousse avec force. La députée a décidé de porter plainte. De son côté, le gouvernement dénonce des provocations de la part des élus qui ont marché à Sainte-Soline. Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur fustige également la présence d’écoterroristes dans les cortèges militants.

« Cela relève de l’écoterrorisme » affirme Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur alors qu’il dénonce les actions de certains manifestants contre les méga-bassines à Sainte-Soline. « Certains d’entre eux sont fichés S au même titre que des terroristes islamistes » complète ensuite Laurent Nunez, préfet de police de Paris sur France Info. « Dans le jargon des services de renseignement c’est un terme qui est employé » poursuit-il. Le mot est lâché et « l’écoterrorisme » envahit les plateaux télévision, pour justifier la marche de samedi 29 octobre dans les Deux-Sèvres.

Dans cette même manifestation, une soixantaine de manifestants ont été blessés, dont 6 hospitalisés. Le mouvement des Soulèvements de la Terre recense une quinzaine de blessures ouvertes dues aux grenades GM2L et des tirs LBD40. L’un des militants hospitalisés, après un tir de LBD40 dans la tête a été placé en garde à vue. Quatre autres personnes sont également poursuivies.

Une députée aussi déclare avoir été violentée par la gendarmerie. Lisa Belluco, députée Europe-Écologie les verts et membre de la commission développement durable et de l’aménagement du territoire à l’Assemblée nationale, a fait constater des blessures par un médecin et porte plainte.

Du côté des gendarmes, le gouvernement communique sur 61 blessés, dont 22 sérieusement. Ces chiffres sont questionnés par le mouvement écologiste et dans un communiqué, l’union départementale de la CGT Deux-Sèvres affirme que des blessures de gendarmes n’étaient pas dues à l’action des manifestants mais de leur fait. Les munitions d’un fourgon de gendarmerie auraient explosées toutes seules, selon les syndicalistes qui expliquent que le conducteur, aveuglé, aurait reculé dans le cordon de gendarmes, ce qui « explique sans doute une grande partie des blessés sérieux », ce qui n’a pas été confirmé. Les…

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Auteur: Le Média