Editorial des bulletins d'entreprise – Aux élections régionales, votez Lutte ouvrière

Dimanche prochain aura lieu le premier tour des élections régionales. Ces élections donnent aux travailleurs l’occasion d’exprimer les revendications de leur camp social. Il faut la saisir.

Ces élections ne peuvent pas changer leur avenir. C’est dans les entreprises que les travailleurs peuvent être en mesure, par leurs luttes, d’imposer au grand patronat un rapport de force en leur faveur qui change leur sort. Si Lutte ouvrière présente des listes à l’échelle de tout le pays, c’est pour dire aux travailleurs, aux chômeurs, aux jeunes et retraités des classes populaires qu’ils ne sont pas obligés de donner leur voix à des partis qui défendent cet ordre social, ni obligés de se taire en s’abstenant. Ils peuvent voter pour faire entendre leurs revendications et leurs intérêts politiques.

Tous les travailleurs ont besoin d’un emploi pour vivre. Tous doivent pouvoir travailler. Il faut conserver tous les emplois et refuser que les CDD et les intérimaires soient mis à la porte. Même quand il y a moins de charge de travail, il faut la répartir entre tous, baisser les cadences, réduire la durée de travail, sans diminuer les salaires.

Macron et ses ministres aiment dire qu’il faut que le travail paye. Mais des millions de salariés sont payés au Smic, ne touchant même pas 1200 € net, sans parler de tous ceux qui n’ont qu’un travail à temps partiel. Il faut prendre sur les profits pour augmenter les salaires, les allocations et les pensions. Et comme les prix commencent à monter, il faut imposer l’indexation des salaires sur l’inflation.

La pandémie a été une aubaine pour de nombreux capitalistes. Amazon, Google, les groupes de la grande distribution, comme Carrefour ou Auchan, ont profité de la crise sanitaire pour accroître leurs profits. Face aux mensonges et chantages patronaux consistant à dire qu’il est impossible d’augmenter les salaires, il faut le contrôle des travailleurs sur les comptes des entreprises.

Augmenter les salaires va à l’encontre des lois de la compétitivité et de la concurrence ? Mais ces lois ne sont pas des lois de la nature, elles ne profitent qu’à la bourgeoisie et conduisent toute la société à la catastrophe. Il ne faut pas craindre d’aller à l’encontre des lois capitalistes. La société peut fonctionner sur d’autres bases.

Toute notre organisation sociale est dominée et dirigée par un grand patronat qui n’est responsable que vis-à-vis des actionnaires. Il ne s’agit pas de cupidité individuelle, c’est la logique du système qui pousse…

La suite est à lire sur: www.lutte-ouvriere.org
Auteur: Lutte ouvrière