Cela a beau être la période des vacances, pendant lesquelles on peut échapper au quotidien de l’exploitation, il est impossible de ne pas être préoccupé par les hausses de prix et par ce que sera la situation à la rentrée.
Mais au même moment, à quelques milliers de kilomètres, des femmes et des hommes meurent sous les bombes ou sur les champs de bataille. On pourrait se dire que nous avons de la chance d’échapper à cette horreur. Mais ce serait refuser de regarder ce qui nous menace. Notre avenir ne se lit pas dans les lignes de la main, il se lit en regardant ce qui est en train de se passer en Ukraine. Car depuis que la guerre a repris entre ce pays et la Russie, avec l’offensive de Poutine il y a un an et demi, celle-ci menace de se généraliser.
Tous les gouvernements s’y préparent. Les budgets militaires ont partout augmenté considérablement et la mise en condition de la population a déjà démarré. En France, le Service national universel (SNU) pour les jeunes prend de l’ampleur. Dans les familles populaires, des courriers anodins de la Caisse d’allocations familiales incitent désormais les parents à convaincre leurs enfants de participer au SNU. L’armée fait de la publicité devant les lycées. Dans certains endroits, elle a installé des canons de démonstration pour attirer l’attention des jeunes.
À chaque fois, ce sont les classes populaires qui sont visées et, en particulier, les enfants des familles ouvrières. Car ce sont eux qui iront en priorité sur les champs de bataille de demain. On leur dira d’aller se battre « au nom de la liberté » et « pour la défense de la patrie », mais en réalité, ce sera pour défendre les intérêts des grandes puissances occidentales, c’est-à-dire des grands groupes capitalistes, les mêmes qui, ici, nous exploitent, s’enrichissent de façon éhontée et nous poussent à la misère. La guerre ne fait pas disparaître la lutte des classes, au contraire, elle…
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