Editorial des bulletins d'entreprise – Contre cette société de plus en plus folle, votez Lutte ouvrière !

Supporters bloqués pendant des heures, aspergés de gaz lacrymogènes et molestés par la police… la finale de la Ligue des Champions a tourné au fiasco. Et encore heureux, on ne compte pas de mort ! Après avoir accusé, à tort, les supporteurs de Liverpool, les responsables se renvoient la balle. Et derrière qui se cachera encore le gouvernement ?

Macron est toujours prêt à se mettre en avant. Quand il a fallu trouver un point de chute pour cette finale, initialement prévue en Russie, il a fait valoir le « savoir-faire français » dans l’organisation de ces grands évènements. Mais en voilà le résultat !

Et à ce « savoir-faire français » s’ajoute maintenant la marque de Lallement, le préfet de police de Paris, l’agité de la matraque, l’accro au gaz lacrymo. Ce dernier a cru pouvoir régler les problèmes comme il l’a fait avec les gilets jaunes ou les jeunes des banlieues : en tapant dans le tas.

Une fois de plus, le gouvernement s’est montré totalement dépassé par la situation. En fait, il est dépassé dans tous les domaines : par la crise des hôpitaux, par le manque de personnel dans l’Éducation nationale, par la flambée des prix. Il est dépassé par la crise économique et le délitement de la société qui en résulte.

Tout le système marche sur la tête. Il n’y a plus d’argent pour assurer un fonctionnement à peu près normal de la vie sociale. Il n’y a plus d’argent pour payer des salaires dignes au personnel des hôpitaux ou pour faire fonctionner les collectivités locales. Mais il y a des milliards qui s’accumulent du côté de la bourgeoisie.

Cette abondance alimente la spéculation et fait exploser tous les prix : les prix des footballeurs, les prix de l’immobilier, et avec la guerre en Ukraine et les menaces de sanctions et de pénuries, le prix de toutes les matières premières, du pétrole au blé.  

La société craque par tous les bouts. Il y a une façon de la remettre sur ses pieds, c’est que les travailleurs se battent pour que les richesses créées reviennent à la classe productive.

Les milliards réalisés doivent servir à augmenter les salaires, à embaucher dans le privé et dans le public, dans les hôpitaux, les écoles, les transports. Ils doivent servir au paiement des retraites et à financer les études de la jeunesse. Ils doivent permettre l’épanouissement des classes populaires en rendant la culture, le sport et les loisirs accessibles à tous.

Que ce soit pour nos affaires quotidiennes ou pour la marche du monde, les dirigeants nous mènent…

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Auteur: Lutte ouvrière