Fermeture des bars et des salles de sport ; universités qui ne peuvent plus accueillir que la moitié des étudiants ; fermeture des salles des fêtes ici, des piscines là… Même si les décisions sont décentralisées région par région, la tendance est partout la même : les restrictions pleuvent, et l’angoisse de contaminer nos proches monte. C’est un aveu d’échec et le signe de la faillite de la politique gouvernementale.
Du côté de la population, beaucoup d’efforts sont faits. Les gestes barrière, les masques et les protocoles sanitaires ont réduit la vitesse de contamination. La seconde vague est donc bien inférieure à celle de mars-avril. L’expérience aidant, les hôpitaux savent mieux traiter et prendre en charge les malades. Toutes choses qui devraient permettre d’aborder la situation plus sereinement. Eh bien, ce n’est pas le cas !
Le gouvernement est dépassé par les évènements parce que la prévention, avec la nécessité de « tester, tracer et isoler », a été un fiasco. Et puis, surtout, parce qu’il n’a rien fait pour réarmer le système hospitalier.
Tout le monde savait que les hôpitaux auraient fort à faire en cette rentrée. Outre la deuxième vague, annoncée, il leur faut rattraper les retards pris sur les opérations qui ont été déprogrammées en mars-avril. Ils doivent absorber les pathologies habituelles de l’automne, comme la grippe saisonnière. Cela avec un personnel éprouvé et soumis, lui-aussi, au risque du Covid-19.
Eh bien, comparé à la période de mars-avril, il n’y a pas de places supplémentaires en réanimation et pas de renforts spéciaux pour les autres services ! Et certains hôpitaux se retrouvent encore obligés de décommander des opérations pour éviter la saturation !
Après avoir été applaudis, les hospitaliers sont priés de sacrifier leurs jours de repos et…
Auteur : Lutte ouvrière
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