Changement du calendrier scolaire ; interdiction de circuler d’une région à l’autre ; fermeture des écoles et passage en distanciel ; fermeture des petits commerces… Macron a finalement changé de stratégie : on est passé en confinement national.
Macron est incapable d’imposer aux laboratoires pharmaceutiques de tenir leurs engagements et de livrer les vaccins, mais il décide de nos vies, comme si nous étions à sa disposition. C’est devenu une habitude, car cela fait un an maintenant que nous ne savons plus sur quel pied danser, mais cela témoigne d’un mépris insupportable.
Les plus aisés ont pu s’arranger au pied levé. Quand on a de l’argent, tout est toujours plus facile. On peut rapidement trouver une nounou ou sauter dans une voiture pour rejoindre une résidence secondaire. Mais pour ceux qui ne peuvent pas télétravailler et qui n’ont pas de possibilités de garde ?
Le gouvernement assure qu’il est possible de se mettre au chômage partiel si les parents ne trouvent pas de solution. Encore faut-il que l’employeur l’accepte ! Sans compter qu’au chômage partiel, un salarié ne touche que 84 % de son salaire et perd ses primes. Est-ce que le loyer, les crédits ou les factures sont à payer à 84 % ? Bien sûr que non !
Les dirigeants politiques, comme la classe capitaliste, ont un profond mépris pour les intérêts et les sentiments de la majorité travailleuse. À leurs yeux, cette majorité n’est là que pour travailler et obéir, pas pour proposer et encore moins pour décider ou contrôler.
Mais si les soignants étaient écoutés, si les économies budgétaires ne comptaient pas davantage que les besoins en personnel, les hôpitaux n’en seraient pas, aujourd’hui, à déprogrammer leurs opérations avec les conséquences graves que cela entraîne pour des millions de malades. Ils n’en seraient pas à basculer dans « une médecine de catastrophe », avec une gestion de patients à flux tendu et des semaines de 60 heures pour des soignants à bout de forces.
Ce qui se passe dans les hôpitaux a été dénoncé cent fois, mille fois, par les soignants. Ils ont été ignorés, méprisés, trompés par le pouvoir. En un an, pas un lit pérenne de réanimation n’a été créé, alors qu’après la première vague, Véran, le ministre de la Santé, avait promis qu’il monterait à 12 000 lits de réanimation.
Aujourd’hui, il se justifie en se cachant derrière le manque de personnel en réanimation. De qui se moque-t-il ! Il suffit d’écouter les soignants pour résoudre le…
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Auteur: Lutte ouvrière