Editorial des bulletins d'entreprise – Non à la guerre impérialiste avec la peau des prolétaires ukrainiens et russes !

Alors que tous ses alliés disent exclure l’envoi de troupes en Ukraine, Macron persiste et signe. La semaine dernière, il a appelé les Européens à ne pas être « lâches ». Cette semaine, il ouvre un débat parlementaire sur l’aide militaire à l’Ukraine.

Officiellement, le gouvernement aurait déjà engagé 6,7 milliards d’euros, dans l’opacité la plus totale puisque le Parlement n’a pas eu son mot à dire. Et le débat qu’il organise maintenant sera pour la galerie, car le vote sera non-contraignant !

Ce cirque est destiné à alimenter les polémiques politiciennes, en grossissant artificiellement les différences partisanes. Car, sur le fond, de Le Pen à Roussel en passant par Mélenchon, tous sont d’accord pour apporter un soutien armé à l’Ukraine. S’ils critiquent Macron, c’est à la marge, au nom de considérations stratégiques et diplomatiques.

Mais, pour le gouvernement, ce débat sera aussi et surtout l’occasion de passer une nouvelle couche de propagande guerrière et de nous rabâcher qu’« il faut être prêts aux sacrifices pour aider l’Ukraine ».

Qui ne souhaite pas venir en aide à la population ukrainienne ? Toute la question est de savoir si l’envoi d’armes, voire de soldats, par les États-Unis et les États européens, sert réellement à l’aider.

La réponse est non. S’ils s’impliquent autant en Ukraine, c’est qu’il s’agit de LEUR guerre. D’une guerre pour leur domination économique sur cette région, qu’ils s’acharnent à détacher de la sphère d’influence russe depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991.

Exploitation de la main-d’œuvre, rachat d’usines, endettement auprès des banques occidentales : une bonne partie de l’économie ukrainienne est passée sous la coupe des capitalistes occidentaux. Ce mouvement s’accélère à la faveur de la guerre, comme en témoignent la privatisation et la concentration d’immenses exploitations agricoles,…

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