Editorial des bulletins d'entreprise – Ôter leur pouvoir destructeur aux capitalistes

La parenthèse estivale ne peut faire oublier une situation qui se détraque à grande vitesse. Que l’on ait pu ou non partir en vacances, l’inflation et la vie chère nous rattrapent partout. La chaleur nous étouffe, et ce n’est là qu’un aspect catastrophique du réchauffement climatique. En Ukraine, la guerre et son cortège de destructions continuent.

Comme un miroir grossissant, cette période de vacances souligne bien des reculs. La chaleur de l’été rend les conditions de travail plus dures et fait ressortir l’exiguïté des logements et l’entassement dans les quartiers populaires. À cela s’ajoutent les services utiles à la population fermés ou en sous-régime. C’est particulièrement dramatique pour les hôpitaux plongés dans des situations impossibles.

Rien de tout cela n’est nouveau. Le recul de nos conditions de vie est insidieux et progressif. Il n’y a pas d’images spectaculaires de ce qui est détruit. Il n’y a pas eu de tirs de mortiers d’artifice, pas d’incendies comme lors des émeutes. Les hôpitaux ne sont pas brûlés : ils sont vidés de leurs soignants ! Les logements manquants ne sont pas incendiés : ils ne sont pas construits ! Il n’y a pas de pillage visible et médiatisé, et pourtant, la société est mise en coupe réglée. Tout cela se fait dans « l’ordre » c’est-à-dire dans l’ordre de l’exploitation qu’aiment tant la droite et l’extrême droite.

Le grand patronat s’enrichit comme jamais sur le dos des travailleurs en attaquant les conditions de travail, en maintenant les salaires au plancher et en intimidant tous ceux qui osent protester. Et comme si cela ne suffisait pas, il nous rackette au travers de l’inflation, car c’est lui qui décide d’augmenter les prix pour faire grimper ses marges.

Par mille et un subterfuges, les capitalistes, plus ou moins couverts par la loi, s’arrangent pour soustraire des milliards aux impôts. Là, les politiciens qui se veulent à…

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