Editorial des bulletins d'entreprise – Oui à l'obligation…de recruter dans les hôpitaux et d'augmenter les soignants !

En plus d’avoir annoncé qu’il remettra le couvert sur la retraite, dès que possible, et que les allocations chômage baisseront bien, Macron a annoncé l’obligation vaccinale pour les soignants, l’extension du pass sanitaire et la fin de la gratuité des tests PCR à l’automne. Aucune de ces mesures ne répond aux problèmes posés par la pandémie. Elles servent surtout à masquer les manquements et l’incurie de l’État.

Macron parle de vacciner la planète. Mais lui et les autres dirigeants de la planète en sont incapables. Malgré leurs promesses, seulement 1% des doses ont été administrées dans les pays pauvres car ils ne veulent pas imposer la levée des brevets aux trusts pharmaceutiques.

À ce rythme, l’Inde ou l’Afrique du Sud, qui pourraient fabriquer leurs propres vaccins en disposant des brevets, mettront des années à vacciner leur population. D’ici là, combien y aura-t-il de nouvelles vagues et de nouveaux variants ?

C’est pour cacher cette impuissance et sa gestion défaillance, ici en France, que Macron agite le bâton de l’obligation vaccinale. Cette obligation concernerait donc les soignants au sens large. Les infirmières, aides-soignantes ou ambulanciers récalcitrants seront-ils sanctionnés ? Seront-ils, comme en Italie, suspendus et mis à pied sans salaire ? Seront-ils révoqués ? Quoi qu’il en soit, cette menace de sanctions est inacceptable.  

Macron n’a pas accusé les soignants non-vaccinés « de non-assistance à personne en danger », comme l’a fait Bayrou ce week-end, ou de « trahison », comme a osé le faire Kouchner. Mais il nous sert le même plat écœurant. S’il y a des femmes et des hommes qui ont assumé leurs responsabilités dans cette crise, ce sont bien ceux qui nous ont soignés au péril de leur santé et de leur vie ! Et pour travailler, aujourd’hui, dans les hôpitaux, les Ehpad ou être aide à domicile, il en faut du dévouement et de l’esprit de solidarité !

Macron a répété qu’il préférait « convaincre », plutôt que « contraindre ». Eh bien, cette belle philosophie ne vaut manifestement pas pour les travailleurs ! Vis-à-vis d’eux, le gouvernement ne sait que manier la trique, et c’est au tour des soignants d’en faire l’amère expérience. Preuve que Macron comme Véran, le ministre de la Santé, se moquent de ce que pensent les soignants, ils se moquent de leurs sentiments, de leurs doutes et de leurs peurs. Et cela ne date pas d’aujourd’hui !

Les soignants sont bien placés pour savoir que la santé et le…

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Auteur: Lutte ouvrière