Editorial des bulletins d'entreprise – Pour l'arrêt des licenciements et la répartition du travail entre tous, ensemble le 4 février !

Menace de reconfinement, variants, vaccination à pas de tortue… l’épidémie n’en finit pas et l’incapacité du gouvernement à l’enrayer fait planer un certain fatalisme. Mais si l’on doit se résoudre à vivre avec le coronavirus pendant encore des mois, il n’y a aucune raison de se résigner à la politique antiouvrière du gouvernement et du patronat. Il n’y a aucune raison de se taire face au refus du gouvernement d’embaucher dans les hôpitaux ou dans les écoles. Aucune raison de se résigner aux licenciements et aux attaques patronales !

La crise sanitaire a bon dos : si le tourisme, le transport aérien et la culture sont toujours à l’arrêt ou forcés de tourner au ralenti, la grande distribution, l’automobile, l’agroalimentaire, la pharmacie tournent à plein régime. Dans la plupart des grandes entreprises, les commandes sont là, les profits rentrent et le grand patronat utilise le Covid, les restrictions et l’ambiance délétère pour attaquer la condition ouvrière.

Le gouvernement impose un couvre-feu et met notre vie privée au ralenti. Au travail, c’est l’inverse : les rythmes de production sont toujours plus délirants et les patrons nous demandent d’aligner les heures supplémentaires, les samedis et les nuits travaillés. Tout cela, pour des clopinettes !

Coronavirus ou pas, les capitalistes mènent toujours la lutte de classe. Partout, le grand patronat se cache derrière l’épidémie pour restructurer et licencier à tour de bras. Il en profite pour intensifier l’exploitation et instaurer une discipline de fer. Il en profite pour bloquer, voire baisser les salaires. C’est vrai dans le privé et dans le public, parce que l’État se comporte comme n’importe quel exploiteur.

C’est l’intensification de l’exploitation pour les uns, le licenciement et le chômage pour les autres. Parmi beaucoup d’autres, Michelin, Auchan, Total, Renault, Sanofi, des groupes plus que prospères, ont annoncé des plans de licenciements et vont pousser des milliers de travailleurs au chômage, c’est-à-dire à la mort sociale. Pourquoi ? Parce que dans la concurrence entre rapaces, ces grands groupes…

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Auteur: Lutte ouvrière