C’est devant les sénateurs de la commission de la culture et de l’éducation, avant les députés demain, que la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Elisabeth Borne, a présenté ce mardi la vision qu’elle porte de son action.
Alors que les enseignants des écoles parisiennes étaient appelés à la grève, ce mardi, pour dénoncer les fermetures de classes, l’ex-première ministre n’a pu que constater que la question interpellait sur tout le territoire. Plusieurs sénateurs, de tous départements, ont en effet multiplié les interpellations sur ce sujet sensible.
« Dire qu’il n’y a plus de suppressions de postes et à côté de ça, dire aux maires qu’on va fermer des classes, c’est difficilement entendable »
Une rafale de questions même, commencée avec le sénateur LR du Doubs, Jacques Grosperrin, soulignant l’importance du « diagnostic partagé », dont se réclame la ministre. Ou la sénatrice PS de la Drôme, Marie-Pierre Monier, dont « les remontées de terrain interrogent au regard des nombreuses fermetures de classes dans les territoires », pointant « un décalage » de perception avec le maintien de 4.000 postes, obtenu par les socialistes dans le cadre des négociations avec François Bayrou. Annick Billon, sénatrice centriste de la Vendée, évoque aussi les fermetures dans son département, « car on passe de 78 à 72 » classes.
Ou encore Laure Darcos, sénatrice du groupe…
Auteur: François Vignal