«La poussée du RN est un échec collectif. C’est l’échec de tous les républicains qui combattent l’extrême droite. Nous n’arrivons pas à la faire baisser». Ce sont les mots de Yaël Braun Pivet, représentante du macronisme et présidente de l’Assemblée Nationale.
On savait que le foutage de gueule était devenu la doctrine politique du gouvernement, mais celui ci est stratosphérique. Rappelons d’abord que Yaël Braun Pivet est une grande amie de Sébastien Chenu, le chef du groupe d’extrême droite et vice président de l’Assemblée, à qui elle «claque la bise» et dont elle dit : «Sébastien Chenu n’est pas un bon, mais un très bon vice-président». Voilà pour le «combat contre l’extrême droite».
Ensuite, il faut dérouler le programme du macronisme depuis l’élection de 2017 pour comprendre à quel point ce mouvement politique est enraciné à l’extrême droite, et a déjà appliqué un programme dont Marine Le Pen n’aurait sans doute pas osé rêver :
Durant le premier mandat :
- Septembre 2018 : à peine arrivé au pouvoir, Macron fait voter la «loi asile immigration» avec le soutien de l’extrême droite. «Jamais un gouvernement n’était allé aussi loin» écrit alors le journal Le Monde. Oui, déjà.
- Novembre 2018 : Emmanuel Macron déclare, pour les 100 ans de la fin de la Première Guerre Mondiale, que «Pétain était un grand soldat».
- Décembre 2018 : écrasement totalitaire et sanglant des Gilets Jaunes, immense mouvement populaire réclamant la justice sociale. Les blindés sont déployés, des milliers d’enfermés, des dizaines de mutilés, une femme tuée à Marseille par un tir policier : Zineb Redouane.
- Le 21 août 2019 : à deux reprises Macron affirme que «l’État profond» l’empêcherait de se rapprocher de Poutine. Le président reprend littéralement le concept brandi par Donald Trump au même moment.
- En 2019, Macron invite dans son avion privé le magazine d’extrême droite…
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Auteur: Phonax