Elon Musk ciblé par une enquête pour maltraitance animale


Alors qu’il y a moins d’une semaine, Elon Musk annonçait fièrement le début imminent des test d’implantation de ses dispositifs sur les cerveaux humains, sa société Neuralink fait aujourd’hui l’objet d’une enquête fédérale pour maltraitance animale. Une nouvelle qui vient contrecarrer les plans du milliardaire excentrique et lever le voile sur les coulisses d’un projet mégalomaniaque sans éthique. 

Il n’aura pas fallu longtemps pour entendre parler de lui à nouveau. Entre Tesla, SpaceX mais aussi Twitter, Elon Musk s’est encore une fois illustré par son ambition sans limite.

Elon Musk est un des fondateurs de la société Neuralink, spécialisée dans la mise au point de dispositifs d’interface cérébraux @Aslantek Teknoloji Haber/Flickr

Neuralink fait l’objet d’une enquête fédérale

Cette fois-ci, il s’agit de sa société Neuralink, chargée de mettre au point un implant cérébral capable de faire dialoguer esprit humain et ordinateur. Si ce « progrès technologique » est censé amener des milliers de personnes à recouvrer leurs capacités neurologiques – mais aussi et surtout à flatter l’égo démesuré de son initiateur – , il semblerait pour le moment qu’il soit plutôt à l’origine de centaines de morts et de souffrances inutiles. 

C’est en tout cas ce qu’évoque l’agence de presse britannique Reuters dans une nouvelle enquête publiée mardi 6 décembre. On y apprend que la société du milliardaire fait l’objet d’une enquête fédérale pour maltraitance animale dans le cadre de ces recherches, et ce depuis plusieurs mois. Lancée à l’instigation d’un procureur fédéral, l’enquête est tenue par l’inspecteur général du département américain de l’Agriculture. Elle ne présage rien de bon pour les activités scientifiques de l’omnipotent Elon Musk, déjà largement soumises aux critiques.

Des centaines d’animaux tués

Depuis plusieurs mois, les promesses se suivent et se ressemblent… Vendredi dernier encore, le nouveau patron de Twitter annonçait fièrement pouvoir débuter rapidement les tests d’implantation d’une interface dans des cerveaux humains, dès l’aval de la Food and Drug Administration américaine (FDA). Rattrapé par la concurrence – comme l’entreprise Synchron lancée en 2016 et déjà approuvée par la FDA en 2021 pour démarrer des essais cliniques sur l’être humain – le milliardaire sud-africano-canado-américain semble vouloir accélérer la cadence.

Mais cela à un prix. Grâce à des dizaines de documents internes…

La suite est à lire sur: mrmondialisation.org
Auteur: Victoria Berni