« Élu·es d’Occitanie, laissez béton ! » : des luttes se fédèrent contre les grands projets inutiles

La Mule relaie ci-dessous une tribune contre les grands projets inutiles portés par les élu·es d’Occitanie en dépit des alertes du GIEC et des objectifs fixés par les lois Climat.

Nous sommes des Occitanes et des Occitans. Notre région, l’Occitanie, vacille comme les autres sous les coups du changement climatique, des pollutions, de la bétonisation, et c’est ce territoire que nous habitons, ses quartiers, ses villages, ses rivières et ses champs, ses bois et ses garrigues. C’est ici que nous tissons nos liens, que nous vivons aujourd’hui et que nous voulons vivre demain. Un territoire qui, comme ailleurs, vacille sous les coups du changement climatique, des pollutions, de la bétonisation et de la périurbanisation, de l’effondrement de la biodiversité. Nous n’avons pas de plan B – et nous n’en cherchons pas – pour aller reconstruire nos vies ailleurs, à l’abri des bouleversements du monde, si tant est qu’un tel abri existe. Notre enjeu, c’est d’inventer de nouvelles façons d’habiter, de travailler, de se déplacer, de produire ce dont nous avons besoin, pour vivre ici demain, et y vivre même mieux qu’aujourd’hui.

Mais cet espoir nécessaire bute contre un système politique local dont l’ambition n’est pas de construire un avenir vivable et désirable pour les Occitan·es. Devenus expert·es en greenwashing, se soutenant les uns les autres, verrouillant toute vision alternative, Carole Delga, à la tête de la Région, et ses amis politiques des Métropoles (le socialiste Michaël Delafosse à Montpellier, le républicain Jean-Luc Moudenc à Toulouse) et des Conseils départementaux (les socialistes Kléber Mesquida dans l’Hérault et Georges Méric en Haute-Garonne), organisent de force l’aménagement du territoire selon un modèle destructeur issu de la pensée productiviste des années 1980. Rappelons par exemple les propos de la Présidente de Région à propos de l’A69 : « Cette autoroute, elle va se faire ».

Il y a quelques semaines, le GIEC soulignait toujours plus l’urgence : il nous reste 3 ans pour inverser la tendance, si nous voulons tenter de conserver une planète vivable.

Trois ans, c’est très court pour inventer. Mais c’est bien suffisant pour accélérer la catastrophe.

Pour ces trois années décisives, voilà ce que les élu·es en place nous ont concocté  :

  • L’État veut construire une autoroute Castres-Toulouse payante pour une fraction de 5 640 véhicules par jour ! Tous les marqueurs vont à l’encontre d’un projet tel que cette autoroute A69 : inutile,…

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Auteur: La Mule