Députée pirate. Comment j’ai infiltré la machine européenne, Leïla Chaibi, Les Liens qui libèrent, 128 pages, 12 euros.
C’est une militante devenue élue au sein de l’institution peut-être la plus « imprégnée par l’idéologie néolibérale ». En 2019, Leïla Chaibi, connue pour ses actions au sein de Jeudi noir, Génération précaire ou Nuit debout, ex-membre du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) avant d’intégrer le Parti de gauche (PG), entre au Parlement européen pour défendre les positions de La France insoumise (LFI), mouvement qu’elle a rejoint dès sa création en 2016.
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Au Parlement européen, elle lutte pour une cause en particulier : l’amélioration des conditions de travail et la reconnaissance des droits sociaux des travailleurs des plateformes, comme Uber ou Deliveroo. Dans Députée pirate. Comment j’ai infiltré la machine européenne, un livre écrit avec le rédacteur en chef de Fakir Cyril Pocréaux, Leïla Chaibi raconte ce combat et livre les coulisses du Parlement européen, une institution où la pensée libérale comme les lobbies règnent en maîtres.
La France, comme d’autres États membres de l’Union européenne, ont rejeté la directive visant à améliorer les conditions de travail pour les travailleurs des plateformes. Comment réagissez-vous ?
Leïla Chaibi : C’est la deuxième fois en deux mois que la France s’oppose à cette directive. Depuis 2019, je constate qu’Emmanuel Macron est le premier défenseur d’Uber. Tout au long du processus législatif, le président aura mis toute son énergie à…
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Auteur: Lucas Sarafian