Emmanuel Macron se présente sans rire comme un champion de l'écologie

Vendredi 4 décembre, Emmanuel Macron était interrogé par la rédaction du média en ligne Brut. Dans la deuxième partie de l’interview ( à partir d’1 h 42 min) le président de la République a consacré un long moment aux questions écologiques et s’est emporté face aux critiques. S’il a reconnu «  un échec collectif sur le glyphosate », il a défendu ardemment son bilan « sans précédent », jugé le nucléaire « indispensable à la transition écologique » et déclaré qu’ « il n’existait pas de lobby en France ».

Sur le glyphosate, dont l’abandon a été repoussé aux calendes grecques, Emmanuel Macron a dit ne « pas avoir changé d’avis, être pour qu’on en sorte ». Mais il a admis « ne pas avoir réussi » et a reporté en partie la faute sur l’Europe. « On ne pouvait pas gagner la bataille seul », malgré «  le volontarisme français » et « les autres [pays européens] ne sont pas allés assez vite […] On aurait créé une distorsion de concurrence comme pour les néonicotinoïdes. […] L’Europe est un compromis permanent […] il faut entraîner les autres ». Il a rappelé qu’il était nécessaire de trouver des solutions pour les agriculteurs et a annoncé de nouveaux objectifs : « Nous allons, nous Français, baisser de 50 % l’usage du glyphosate d’ici 2022 ». Pour y parvenir, le chef de l’État a notamment mentionné le plan de relance agricole et un nouveau crédit d’impôt pour permettre aux agriculteurs d’investir dans « cette transition pour sortir du glyphosate ».

Sur la Convention Citoyenne, Emmanuel Macron s’est emporté contre celles et ceux qui pointerait « ses soi disant reniements ». Il a dit « n’avoir aucune leçon à recevoir » et a demandé à ce que l’ «  on arrête ce sketch ». Il a salué « le travail formidable des citoyens et des citoyennes » et affirmé…

Auteur: Reporterre
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