Vitale pour l’être humain et les écosystèmes, l’eau douce viendra-t-elle à manquer ? L’Organisation des Nations-Unies pour la protection de l’environnement alerte sur la réduction des quantités disponibles et la détérioration de sa qualité à travers le monde. Sans efforts significatifs pour préserver l’or bleu et en assurer une gestion coordonnée, ce sont des milliards de personnes qui risquent d’être affectées par la sécheresse dans les années à venir. État des lieux.
Parmi les trente objectifs de développement durable fixés par l’Organisation des Nations-Unies (ONU), assurer la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous d’ici 2030 apparait comme une priorité (ODD 6). Pourtant, « malgré les efforts soutenus et les engagements mondiaux, nous devons faire face à la dure réalité : nos progrès sont loin d’atteindre les huit cibles de l’ODD 6 », regrettent les auteurs d’une série de rapports publiés par l’organisation le 28 août dernier.
10% de la population mondiale déjà menacée
Derrière ce constat, un sombre tableau se dresse pour les années à venir : « dans certaines régions et pour des indicateurs spécifiques, les progrès sont non seulement insuffisants, mais aussi en régression ». Et pour cause, de nombreuses régions sont de plus en plus confrontées au défi de la pénurie d’eau, les conflits et le changement climatique aggravant le problème.
Aujourd’hui, environ 10 % de la population mondiale vit dans des zones confrontées à un stress hydrique élevé ou critique, engendrant un manque criant d’accès à « des services d’eau potable et d’assainissement gérés en toute…
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Auteur: Mr M.