En automne, on se damne pour le camélia

Si camellia sasanqua est un classique du littoral, il ne dédaigne pas la vie dans les espaces verts d’autres régions, là où il n’y a pas de fortes gelées. Il se caractérise par un gracieux petit feuillage vert sombre, beaucoup plus naturel, plus souple, que celui des camélias traditionnels. Avec leur silhouette parfaite, leur feuillage persistant, ces camélias forment l’ossature du jardin, en haie, en fond de massif ou en isolé. Leurs grandes fleurs simples, semi doubles ou doubles, parfumées, éclosent d’octobre à décembre, avant les grands froids et ne sont donc pas abîmées par le gel.

Installez le camélia là où les températures ne descendent pas en dessous de – 12° C, voire – 15° C en situation très abritée, au soleil doux ou à ombre légère, à l’ouest ou au nord. Il aime un sol profond, frais, léger, bien drainé, et surtout non calcaire. Arrosez toujours à l’eau de pluie. Osez user du sécateur, s’il est malingre et peu fourni. Taillez-le l’année qui suit la plantation, en mai, pour l’aider à se ramifier, à s’étoffer. Ensuite, une taille régulière n’est absolument pas nécessaire, voire déconseillée si son port est élégant. Coupez simplement les branches qui nuisent à sa joliesse. Si vous souhaitez faire des bouquets, répartissez les coupes, afin de ne pas faire de trou dans la ramure. Elles se prêtent à la composition de bouquets simples, sophistiqués ou inspirés de l’ikebana, l’art floral japonais.

Les coloris des fleurs allant du blanc au pourpre en passant par tous les tons de rose, et même jaune pâle, en font un allié de choix. Quant à leur taille, elle évolue de 1,50 m à 3 m. En démarrant cette promenade parmi nos préférés, il est utile de rap­peler que leur nom vernaculaire, c’est-à-dire populaire, est camélia, alors que le nom latin est ­camellia.

Avec ses fleurs blanches simples à demi-doubles, le « Narcissiflora » est un vrai bijou, à la…

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Auteur: Noémie Vialard