En Bretagne, des écolieux créent du lien entre habitants grâce aux low-techs

En ce début d’été, deux journalistes de La Relève & la Peste se sont embarqués dans un tour de Bretagne à vélo. L’objectif de cette itinérance : partir à la découverte d’initiatives autour des low-tech. Les low-tech ? Ce sont – pour reprendre la définition du Low-tech Lab, qui fait référence en la matière – des technologies à la fois utiles, accessibles et durables, donc particulièrement adaptées aux enjeux actuels. C’est aussi une véritable philosophie de vie, puisqu’en réfléchissant sur l’impact environnemental des outils du quotidien, il s’agit de repenser sa manière de vivre d’un point de vue global. C’est enfin un concept émergent, qui prend de plus en plus d’ampleur, et suscite déjà un vif enthousiasme et de nombreux débats. Une aventure de Marine Wolf & Elouan Ameline.

Durant le Low-tech Festival, nous logeons dans une cabane entièrement auto-construite, sur le site de l’Atelier Z. Cette association a pris ses quartiers dans un ancien corps de ferme en granit, situé à une trentaine de minutes de vélo du port de Concarneau, où se déroule le festival. Dès notre arrivée, nous sommes frappés par l’activité du lieu.

Nous passons d’abord devant une yourte d’où s’échappe un air de musique. Il s’agit des locaux d’Organic Orchestra, une compagnie artistique mêlant les arts et les sciences. Plus loin, sous un grand hangar, une vingtaine de personnes assistent à une formation sur la fabrication d’un séchoir solaire. 

Créé en 2019, l’Atelier Z est installé sur un terrain appartenant à un couple, Cédric et Blanche.

« Assez vite, ils ont ouvert le lieu, qui est devenu un espace de rencontre et d’échange. Petit à petit, un collectif s’est constitué autour de l’idée de transmission des savoirs. Plusieurs évènements se sont organisés, et l’Atelier Z est né », nous apprend Julie Tavernier, bénévole de l’association. 

L’Atelier Z

Aujourd’hui, en comptant les ateliers, les formations, les conférences et les rencontres culturelles, le lieu accueille environ un événement toutes les deux semaines. Lorsqu’il s’agit d’une formation de plusieurs jours, comme pour fabriquer un déshydrateur solaire ou des vélomobiles, les participants partagent un vrai temps de vie. 

« On va bricoler ensemble pendant un bon moment, si c’est une formation “enduit” on va enduire un mur côte-à-côte toute la journée… Donc on a le temps d’une discussion lente, qu’on a rarement en fait. Quand on rencontre…

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Auteur: Marine Wolf