En Bretagne, Marie crée des sacs en “cuir de pommes”


Marie Quiniou lance son entreprise éco-responsable à Brest (Finistère). Son concept ? Peurce, une maroquinerie végane fabriquée à partir de “textile de pomme”, une pâte composée de résidus des fruits, pépins et peaux. Il se trouve que cette pâte végétale imite de très près le cuir animal, une alternative qui se veut donc éthique tout en restant à la mode. Présentation.

Aux prises de conscience et alternatives plus éthiques et écologiques d’une consommation plus morale se joint aujourd’hui la marque Peurce. Marie Quiniou, la fondatrice, a quitté son travail en 2020 en « quête de sens » dans son quotidien. Passionnée de maroquinerie depuis toujours, elle décide de se lancer un défi : trouver et proposer une nouvelle alternative au cuir, surtout après avoir découvert les dessous de cette industrie. Elle dénonce chez Ouest-France « Il y a une vingtaine d’étapes [de fabrication du cuir] dans différents lieux ! La pollution engendrée est très grande, sans parler des conditions de travail ».

« Je trouve frustrant de ne pas connaître en détail la provenance des produits du quotidien. Ce qui me motive dans ce projet est la conception de produits intemporels et durables pour mieux consommer. »

L’ « Apple Skin » est un matériau breveté et fabriqué en Italie qui donne une seconde vie aux peaux, pépins, queues et chairs de pomme, et sert notamment à fabriquer des chaussures. Initialement, le terme “cuir” désigne uniquement les peaux animales, mais il subit un déplacement de sens ces dernières années en faveur d’une appellation volontairement paradoxale et engagée de “cuir végétal”, soulignant la volonté d’imitation du cuir conventionnel et même de remplacement. 

“Le parcours d’une pomme pour devenir un sac Peurce”, image provenant de la campagne Ulule de Peurce

Cuir animal : une industrie où rien ne va

Peurce se veut être une nouvelle alternative éthique et morale face à un marché tristement connu pour son manque de considération pour la vie humaine et non-humaine : la maroquinerie. L’industrie du cuir, selon une enquête du Ministère de l’Environnement et de PeTA, est un marché « désastreux, qui produit une pollution colossale ».

Le cuir fait, en effet, l’objet d’innombrables importations et exportations à travers le monde. L’association PeTA, relayée par l’association de protection animale L214, a mené des enquêtes dans l’industrie du cuir en Chine et en Inde – deux des trois pays produisant le plus de cuir dans le monde – qui ont révélé…

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Auteur: Mr Mondialisation