En campagne, témoignages et actions se multiplient contre la tyrannie des chasseurs

Elle avait réussi à construire un eden, son rêve a viré au cauchemar lorsque des chasseurs ont commencé à l’agresser régulièrement. Obligée de fuir sa propriété après l’intrusion d’un homme armé chez elle, Nathalia se bat aujourd’hui pour en finir avec l’impunité de certains chasseurs et briser l’omerta qui règne en milieu rural. Loin d’être un cas isolé, l’Association pour la protection des animaux sauvages a décidé de recueillir les témoignages de ruraux qui subissent des violences de la part de groupes de chasseurs. Avec une demande précise : réformer le monde de la chasse pour une ruralité apaisée.

A force de persévérance, Nathalia Covillault avait réussi à créer son petit coin de paradis en toute légalité à Forcalqueiret, son village d’origine : des chevaux, des poules, des chiens et de nombreux animaux sauvages voguant librement autour de sa caravane sur un terrain non constructible de 2000m2. Un havre de vie qui a été bouleversé par l’intrusion régulière de chasseurs, attirés par les grives et d’autres habitants comme les sangliers et les renards.

Les coups de feu réguliers traumatisent les chevaux, qui s’enfuient souvent paniqués dans les alentours. Nathalia décide alors de classer son terrain comme refuge LPO et refuge ASPAS pour y interdire la chasse et protéger les nombreux animaux qui vivent avec elle tels que les chauve-souris, les hérissons ou les hérons. Elle dispose de nombreux panneaux autour de sa propriété pour y signaler l’interdiction de chasser, en vain.

« Pendant 5 ans, je me suis rapprochée des garde-chasses de ma commune pour leur faire des signalements sur les abus de certains chasseurs. Un jour, j’étais seule et c’était la guerre autour de chez moi,…

Auteur : Laurie Debove
La suite est à lire sur : lareleveetlapeste.fr