Mardi 12 décembre au soir, plusieurs ministres et pontes de la majorité se retrouvent à la table d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Le dîner ressemble étrangement à une réunion de crise. La veille, l’Assemblée nationale avait adopté la motion de rejet préalable portée par les écologistes contre le projet de loi immigration. Le président doit balayer les solutions qu’il lui reste. Le retrait du texte ? Hors de question. Le passage du texte au 49.3 ? Pas cette fois. Il ne lui resterait donc plus qu’une option : la dissolution de l’Assemblée nationale. Selon un participant à ce dîner, Emmanuel Macron aurait néanmoins fustigé ceux « autour de la table qui imaginent une dissolution, alors qu’il n’y a même pas lieu de tirer de conclusion générale de cette séquence ». En clair, il souhaite que sa majorité deale un texte avec la droite en commission mixte paritaire (CMP) qui se tiendra lundi 18 décembre.
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L’hypothèse de la dissolution semble perdre en crédibilité. Toutefois, certaines voix au sein de la majorité présidentielle l’évoquent toujours. Et lundi soir, Gérald Darmanin s’est dangereusement avancé sur TF1 : « La majorité des députés ne représente pas la majorité de l’opinion. » Si Emmanuel Macron utilise cette cartouche, les gauches devraient donc rapidement trouver une réponse à cette question : accepteraient-elles de faire campagne ensemble pour des législatives anticipées ?
Mort cérébrale
Au sein des quatre groupes ayant défendu les couleurs de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) en juin 2022, certains répondent…
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Auteur: Lucas Sarafian