En France, 477 « clubs nature » pour petits et grands !

Passer par l’éducation populaire et les activités de terrain pour mieux comprendre une nature dont l’être humain se déconnecte : c’est la stratégie de la Fédération Connaître et Protéger la Nature. Nous avons échangé avec sa présidente, Céline Urso. Interview.

Membre du réseau France nature environnement (FNE), proche de La Salamandre, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et autres associations de protection de la biodiversité, la  Fédération Connaître et Protéger la Nature (FCPN) œuvre pour prendre soin de l’environnement. Elle rassemble plus de 700 clubs nature, également appelés clubs CPN,  et popularisés par La Hulotte, le petit magazine naturaliste « le plus lu dans les terriers ».

Céline Urso, la quarantaine, institutrice, marche sur les sentiers des clubs CPN depuis dix ans et préside la fédération depuis trois ans. L’adepte des petites bêtes et du vivre-ensemble a bien voulu répondre à nos questions.

Mr Mondialisation : Comment La Hulotte, le petit magazine dont la réputation n’est plus à faire, a-t-elle abouti sur la FCPN ?

Céline Urso : La Hulotte, à l’origine, était un journal de liaison entre les clubs CPN, dont un réseau important s’est construit dans les Ardennes en 1972, à Boult-aux-Bois plus précisément. Ce petit village est le berceau de tout ce mouvement initié par Pierre Déom. À l’époque où il était instituteur, un de ses élèves s’est monté plus attiré par ce qu’il se passait à travers la fenêtre que par le cours en classe. Comme il était naturaliste et passionné de nature, Pierre Déom a décidé de créer un club nature pour emmener tous les gamins dehors. Très vite, ça a fait boule de neige.

Mr Mondialisation : Les clubs nature ont-ils connu le même engouement que celui de La Hulotte ?

Céline Urso : Tout à fait. Raison pour laquelle il y a eu la création de la fédération en tant que telle, puisque Pierre Déom ne pouvait plus porter…

La suite est à lire sur: mrmondialisation.org
Auteur: Mr M.