En France, la protection des lanceurs d’alerte est sans cesse attaquée par des textes de loi

Quand Irène Frachon dénonce les dégâts du Médiator ou qu’Antoine Deltour rend public le très juteux système permettant aux multinationales d’échapper à l’impôt, quand Inès Léraud s’évertue à médiatiser les causes et méfaits des algues vertes, aucun d’entre eux ne mesure alors les conséquences que cela aura sur leur avenir, leur vie, et parfois même celle de leurs proches…

Au moment d’alerter, ils n’ont fait qu’agir selon leur conscience, n’imaginant pas ce qu’ils auraient à subir pour avoir fait émerger une vérité que des intérêts, souvent privés, préféraient garder dissimulés.

Le nom de ces lanceurs d’alerte est souvent devenu l’emblème-même de la cause qu’on leur a laissé porter.

Si certains les perçoivent comme des héros dignes d’entrer au Panthéon ; si d’autres en revanche les qualifient davantage comme des ennemis par qui le scandale est arrivé et dont nul autre ne doit s’inspirer à l’avenir… les lanceuses et lanceurs d’alerte se voient quant à eux comme des citoyens ordinaires mobilisant des principes fondamentaux de la République.

En 2013, la Loi Blandin a été votée en vue de protéger les alertes en matière de santé publique et d’environnement. Or, depuis, cette protection est sans cesse attaquée par d’autres textes de loi visant à en affaiblir la portée.

En 2016 par exemple, la loi Sapin en a restreint le champ d’action au seul cadre professionnel. Si vous n’êtes pas salarié d’une entreprise responsable d’une pollution, d’une atteinte à la santé publique, ou d’une fraude fiscale… n’espérez pas bénéficier de la protection des lanceurs d’alerte pour avoir révélé des risques ou des délits !

Depuis 2022, la directive européenne dite de protection des lanceurs d’alerte…

La suite est à lire sur: lareleveetlapeste.fr
Auteur: La Relève et La Peste