L’association L214 révèle ce jeudi 10 août une enquête filmée dans le couvoir de Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire). Ces images inédites lèvent le voile sur les terribles conditions d’élevage des pintades reproductrices. Enquête.
C’est la première fois que l’association obtient des images de cette filière ; pourtant, au niveau mondial, 8 pintades sur 10 viennent de France. L’enquête montre le couvoir Goubaud qui occupe une place d’importance puisque près d’un quart des pintades reproductrices françaises y vivent. Il appartient au groupe LDC, leader de la viande de « volaille » en France, connu pour ses marques Maître CoQ, Le Gaulois ou encore Marie.
Sur place, près de 4 000 oiseaux sont entassés à l’intérieur de cages exiguës, alignées dans un hangar privé de lumière naturelle. Les femelles sont régulièrement inséminées artificiellement afin de produire des « OAC », un acronyme désignant les « œufs à couver », c’est-à-dire des œufs fécondés. Les pintadeaux ne verront jamais leurs mères : éclos dans un bâtiment séparé, ils seront élevés pour leur viande.
Une vie de souffrances pour ces pintades reproductrices
L’enquête de L214 met à jour les conditions d’élevage particulièrement difficiles des pintades reproductrices. Enfermées à raison de 4 oiseaux par cage, elles n’ont pas la place de se redresser ni d’étendre leurs ailes. Incapables de se percher, ce qui fait partie de leurs besoins fondamentaux, les pintades sautent et se blessent entre elles. Beaucoup présentent de larges écorchures aux flancs, souvent laissées sans soins, qui se nécrosent.
De nombreuses pintades, déplumées, sont à bout de force. Certaines agonisent, d’autres sont déjà mortes. Un cadavre couvert d’insectes est abandonné sur le sol de l’élevage.
L214 porte plainte contre la SASU Établissements Goubaud, auprès du…
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Auteur: Sharon Houri