En Île-de-France, « un coup dur » pour Julien Bayou et l'union de la gauche

28 juin 2021 à 10h01,
Mis à jour le 28 juin 2021 à 10h21

Durée de lecture : 3 minutes

Régionales
Politique

Dimanche 27 juin, Valérie Pécresse, tête de liste de la droite et du centre, a emporté de nouveau la région d’Île-de-France. La liste d’union de la gauche portée par Julien Bayou a terminé à la deuxième place. Entre déception et espoir d’une nouvelle dynamique pour l’avenir, reportage au quartier général du secrétaire national d’EELV, à Paris.

Paris, reportage

« Qu’est-ce qui se passe ici ? » Devant Le Hang’art, bar-restaurant-galerie du XIXᵉ arrondissement de Paris, une dame habillée d’une longue robe verte, venue pour boire un verre, se demande pourquoi l’entrée n’est pas autorisée au public. Quand elle apprend que c’est là qu’est installé le quartier général de Julien Bayou pour le second tour des élections régionales en Île-de-France, elle lance avec humour : « Mais en plus, j’ai voté pour lui aujourd’hui ! » Elle n’aurait de toute façon pas pu trinquer à la victoire de son poulain : la liste d’union de la gauche menée par le secrétaire national d’Europe Écologie—Les Verts (EELV), allié pour ce second tour avec Clémentine Autain (La France insoumise — Parti communiste) et Audrey Pulvar (Parti socialiste), a perdu son pari. Il s’est en effet incliné avec environ 33 % des voix face à la présidente sortante Valérie Pécresse (union de la droite et du centre, 46,20 %), le tout dans un contexte marqué une nouvelle fois par une très importante abstention (66,74 % dans la région).

« Nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli. Ce soir, ça n’a pas suffi. C’est un coup dur », reconnaît après la diffusion des résultats définitifs Julien Bayou, accueilli sur l’estrade par quelques dizaines de militants et militantes aux cris de « Tous ensemble, tous ensemble, hé, hé ». Mais le patron d’EELV, qui a dénoncé « la violence de cette campagne [et] les injures et les diffamations répétées de [leurs] adversaires », se veut optimiste : « Nous avons montré notre capacité à nous unir autour d’un projet commun contre les forces réactionnaires. […] L’espoir est là. » Et de réitérer longuement avec Clémentine Autain et Audrey Pulvar, présentes à ses côtés, le « check » réalisé quelques jours plus tôt à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) au moment de l’annonce de la fusion de leurs listes. Ovation dans la salle.

Clémentine Autain, Julien Bayou et Audrey Pulvar. © Amélie…

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Auteur: Amélie Quentel Reporterre