En solidarité avec la lutte du peuple palestinien 

Éditorial

Une importante offensive de forces armées palestiniennes dirigées depuis Gaza par le Hamas s’est déroulée le 7 octobre dernier, suscitant un débat public d’une grande intensité. Dans le flot des commentaires et analyses, on tend à réduire cette opération militaire d’une ampleur sans précédent, dont les objectifs étaient principalement politiques et militaires, aux crimes de guerre qui ont été commis à cette occasion. Ces derniers sont d’ailleurs suffisamment graves pour que l’on se dispense de recourir à des rumeurs, dont la fonction propagandiste est évidente en contexte de guerre : déshumaniser l’adversaire pour mieux légitimer des crimes de masse présentés comme de légitimes « représailles », en l’occurrence l’écrasement en cours de Gaza et de sa population, composée d’environ un million d’enfants. 

Contretemps se rattache à la tradition de la gauche anticoloniale et internationaliste, celle qui a notamment soutenu l’indépendance de l’Algérie. La solidarité de notre revue avec la résistance palestinienne est une constante de sa ligne éditoriale. 

Bien sûr, notre volonté de fournir des éléments pour comprendre la signification et la portée de cette opération, ne signifie en aucun cas que nous considérons justifiables les crimes du guerre, comme les multiples assassinats et enlèvements de civils, pas plus que nous pensons justifiables les innombrables crimes commis par l’État d’Israël qui, régulièrement et depuis des décennies, frappe militairement des populations civiles, tuant par centaines, comme il est en train de le faire chaque jour à Gaza dans le cadre d’une « vengeance » brutale et indiscriminée. Aucun crime de guerre ne peut être justifié, quand bien même il répondrait à d’autres crimes de guerre. 

C’est dans cet esprit que nous proposons et continuerons à proposer à nos lecteurs.rices un certain nombre de textes d’information, de…

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Auteur: redaction