L’année dernière, le Monde ou le Point avaient ouvert leurs colonnes à des écrivaines bourgeoises afin qu’elles racontent comment elles vivaient leur “confinement”. Charmé par cette initiative, nous avions donc décidé d’ouvrir nos colonnes à plusieurs bourgeois confinés. L’année dernière, Prudence-Capucine et Louis-Charles voyaient leur arrivée sur l’Île de Ré gâchée par le droit de retrait des salariés de Louis-Charles. Un an plus tard, ils ont remonté la pente avec brio, et s’apprêtent à savourer un reconfinement des plus agréables, comme le raconte Prudence-Capucine dans son “jour 1”. C’était sans compter la survenue d’un terrible événement…
« Encore un beau confinement qui s’annonce ! », se réjouit Louis-Charles en actionnant la machine à expresso « made in Italy ». Je le vois poster son parcours de running sur instagram, nonchalamment appuyé contre le plan de travail en marbre de Carrare. Je comprends son enthousiasme. En un an, nous avons considérablement amélioré notre maison située sur l’Ile de Ré : réfection totale du mobilier, construction d’une pool house pour qu’Enguerrand et Tubéreuse puissent bénéficier de leur indépendance, couverture de la piscine… La sobriété heureuse, en quelque sorte.
J’avoue avoir été presque gênée de ressentir de la joie quand Jean Castex a annoncé un reconfinement de la région parisienne, j’avais tellement hâte de m’évader sur la côte ! Petit frisson tout de même au moment de commander les billets pour la Rochelle, car tout était complet ! C’était sans compter sur la carte « Liberté » de Louis-Charles : il restait des places à réserver en première classe. Ouf.
Quelle année, mon dieu ! Après un printemps 2020 désastreux, l’été fut faste. Louis-Charles a enfin pu mener le plan de licenciement dont il rêvait ! Baisse d’activité oblige, 300 postes ont pu être supprimés dans les services comptables et informatiques et délocalisés en Inde, et pour un coût minime – merci les ordonnances de notre président Macron. L’activité est revenue en septembre, mais qu’importe, c’était un sacrifice nécessaire pour faire entrer sa société dans le XXIe siècle et la révolution écologique ! A la clef, une petite prime pour son investissement personnel si appliqué dans ce tournant majeur, tout juste de quoi retaper cette bicoque et mettre de côté pour le projet d’entreprise d’Enguerrand : il est important, même à 17 ans, qu’il puisse entreprendre par lui-même et
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Auteur: Rédaction Frustration Mag