Encore une louchée de Vivas bashing épicée aux mensonges ? — Maxime Vivas

Cela n’avait pas surpris Bourdieu qui disait : « Ségolène Royal, pour moi, instantanément, on sait qu’elle n’est pas de gauche » et «  Elle a ce que j’appelle un habitus, une manière d’être, de parler qui vous dit qu’elle est de droite, même si elle tient des propos de gauche. »

Nombreux sont les sémillants énarques qui font comme elle : leur diplôme en poche, ils décident, pratiquement à pile ou face, s’ils rejoignent un parti de droite ou de gauche. Pour les ambitieux, on sait de quel côté ils vont tomber. « La pente est à droite » constatait Alain.

S’agissant de la Chine et du Xinjiang, je suis interpelé par cette engeance qui, si elle a fait Sciences po, l’ENA ou Langues orientales, se présente comme spécialiste des Ouïghours.

Il faut se garder de cette croyance en l’omniscience attestée par un parchemin. Les Résistants du Vercors, du Limousin ou d’ailleurs, ouvriers, paysans, était mieux informés sur l’Allemagne que l’élite civile Berlinoise, enfumée par Goebbels et que leurs concitoyens qui vivaient dans les villages proches des camps et des fours crématoires.

Oui, il faut se garder de la glorification des diplômes qui, obtenus à 20 ans, valident toutes les déconnades à 60 ans, quand vient l’heure du besoin de reconnaissance par les puissants, le goût du confort avec l’emploi d’une domestique sri-lankaise non déclarée (mais qu’il faut bien payer un peu), le triple appel quotidien de la bedaine qui tend la chemise et exige la bonne chère avec verres en cristal et couverts d’argent. Regardez le reniement de l’ancien étudiant révolutionnaire Cohn-Bendit. Entre autres.

Ambroise Croizat, Marcel Paul, sans avoir longtemps fréquenté l’école, ont fait plus pour la France que dix promotions de l’ENA qui déversent dans le pays des têtes d’œufs qui le défont (1).

Quant à moi, je m’autorise à parler de la Chine, de l’Amérique latine, des Etats-Unis, de la Palestine, etc., de contredire mes confrères sans avoir un doctorat par pays, parce que je suis pointu en matière de repérage des mensonges médiatiques. C’est Le Grand Soir qui m’a formé. Vous mesurez-là mon niveau d’expertise.

Un ouvrage de Pierre-Antoine Donnet : « Chine, le grand prédateur »

N’écrirai-je pas un jour un petit livre sur les mensonges proférés à propos des Ouïghours et sur les tombereaux d’injures versés sur moi ? Peut-être. J’y ferai alors figurer l’extrait ci-dessous d’une interview de Pierre-Antoine Donnet. Il fait partie de ces…

La suite est à lire sur: www.legrandsoir.info
Auteur: Maxime Vivas Le grand soir