Tabarak, 6 ans, Irak. Tabarak vit dans le quartier ouest déchiré par la guerre, dans la vieille ville de Mossoul. Elle est assise dans une salle de classe vide de l

Enfants dans les conflits : photographier la lumière dans les ténèbres

Le photographe britannique Paddy Dowling a voyagé dans certaines des zones de conflit les plus difficiles au monde. Sa dernière exposition, « Du désespoir à l’espoir : les enfants par-delà les conflits armés », présentée au musée Bozar à Bruxelles jusqu’au 28 avril, dépeint la vie d’enfants dans un contexte de guerre comme en République démocratique du Congo (RDC), à Gaza et au Soudan.

Organisée en collaboration avec le Bureau des Nations Unies pour le sort des Enfants en temps de Conflit Armé, cette exposition met en lumière les complexités de la vie des enfants en période de conflit, y compris leurs aspirations à un avenir pacifique.

Les enfants sont les plus vulnérables en temps de guerre

Selon l’UNICEF, plus de 400 millions d’enfants, soit environ un sur cinq dans le monde, vivent ou fuient des zones de conflit. Ils ne sont pas autorisés à être simplement des enfants. Beaucoup sont tués, mutilés, victimes de violences sexuelles et recrutés comme enfants soldats dans des conflits dans lesquels ils n’ont pas leur mot à dire. Leurs écoles et hôpitaux sont attaqués, et ils sont privés d’accès à l’aide humanitaire.

La couverture médiatique des zones de guerre peut souvent se concentrer sur la destruction et la mort, remarque Paddy Dowling, mais à travers son exposition, il souhaitait présenter ses sujets avec dignité et mettre l’accent sur un « récit de paix ».

« Il est très facile de montrer quelqu’un qui souffre, à l’agonie ou qui pleure ». Au lieu de quoi il essaie de rechercher « des nuances subtiles et des mouvements musculaires dans un visage ».

Ses photographies montrent des enfants dans des contextes très variés : dans les ruines de leurs salles de classe, sur le front de mer de Gaza, ou encore dans des camps de réfugiés. Certains enfants détournent le regard de la caméra, d’autres regardent directement l’objectif.

« Ils prennent la pose la plus naturelle pour eux »,…

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Auteur: benelux