Enquête, Marseille. L’adjoint double et les fantômes de l’hôtel de Ville

L’annonce des attributions des délégations était très attendue, mais une question plus souterraine agitait la mairie et occupait les esprits ces dernières heures : quelles conséquences auraient les développements judiciaires des derniers jours sur le pacte de gouvernance passé entre Michèle Rubirola et la sénatrice des Bouches-du-Rhône Samia Ghali ?

Révélée par Le Média (voir nos articles des 6 et 17 juillet), l’enquête diligentée par le parquet de Marseille sur une possible fraude aux procurations n’annonce rien de bon pour la madone des quartiers nord, dont l’entourage le plus proche est cerné par les investigations des fonctionnaires de la brigade financière.

Absents à l’appel

Le document (à consulter ici) a été transmis aux rédactions mardi dernier. Après un message préliminaire de Michèle Rubirola, il déroule la longue liste des attributions de la nouvelle mandature qui se met en place – et qui s’ouvre avec le 1er adjoint, le socialiste Benoît Payan, surnommé par certains le-maire-qu’on-sort (ou consort?). Petite curiosité, les adjoints sont référencés simplement par leur nom et leur délégation. Une façon comme une autre de ne pas insister sur le fait que ce casting final obtenu dans la douleur comporte seulement 28 noms sur les 30 adjoints élus le 4 juillet.

Absents de cette distribution des rôles, Roland Cazzola et Marguerite Pasquini avaient été placés en garde à vue il y a dix jours comme nous l’avions relaté, dans le cadre de l’affaire des fausses procurations. En compagnie d’une militante et d’un commandant de police, patron du commissariat du 15e arrondissement. La directrice de cabinet et assistante parlementaire de Samia Ghali, Charlotte Laugier, avait pour sa part été interrogée sous le statut de suspect en audition libre. Le 6 juillet, une première série d’auditions avait concerné uniquement des policiers.

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