Des centaines de policiers et de militaires sont entrés jeudi dans le complexe pénitentiaire de Guayaquil, épicentre en Equateur d’une guerre contre les gangs liés au narcotrafic et où, la veille, un procureur enquêtant sur les bandes criminelles qui font régner la terreur dans le pays a été assassiné.
« Des effectifs de l’armée et de la police réalisent une nouvelle intervention » pour notamment « contrôler les périmètres externes et internes du centre pénitentiaire », a indiqué l’armée sur le réseau social X.
Les autorités n’ont pas donné davantage de précisions sur les raisons de cette intervention. Mais c’est de cette même prison que s’est échappé, il y a près de quinze jours, Adolfo Macias, dit Fito, le chef de l’un des principaux gangs de narcotrafiquants du pays.
Son évasion a été suivie d’une vague de violences. Des mutineries et prises en otage de gardiens ont touché des prisons, et dans les rues de Guayaquil (sud-ouest) ou de la capitale Quito, les gangs ont semé la terreur à force d’explosions ou de tirs dirigés contre la police.
Des journalistes de l’AFP ont vu dans la matinée des chars et des escadrons lourdement armés autour de la prison. Une vidéo partagée par les forces armées montre des soldats lourdement armés entrer dans le complexe le visage couvert.
Plus tôt, la police a annoncé l’arrestation de deux suspects dans l’assassinat mercredi par balle du procureur César Suarez, qui enquêtait sur la récente attaque armée contre une chaîne de télévision à Guayaquil.
« Nous avons interpellé deux suspects présumés dans l’assassinat du procureur César Suarez » à Guayaquil, « après une procédure d’enquête nous ayant permis d’identifier leur participation présumée à l’acte criminel », a affirmé le chef de la police générale, César Zapata, sur le réseau social X.
Il a ajouté que les « preuves » trouvées par la police comprenaient un fusil, deux pistolets, des chargeurs et deux…
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