Esclavagisme : de Bagnolet au Xinjiang

Les charniers de Timisoara, les couveuses du Koweït, le « Taisez-vous Elkabach  », les armes de destruction massive de Saddam Hussein, le « Il faut rayer Israël de la carte », la fabrication par une télé chinoise d’une fausse journaliste française (Laurène Beaumond), les pratiques esclavagistes du couple Garrido/Corbière, tout était inventions utiles.

Ces fake news, les médias s’en sont régalés aussi longtemps que possible parce que c’était idéologiquement profitable au camp de la pensée unique qui a pour les Etats-Unis les yeux de Chimène.

Dans le cas des députés de LFI, l’accusation était insoutenable par ses incohérences intrinsèques. Par ailleurs, il n’était pas crédible que ces proches de Mélenchon, surmédiatisés, s’exposent aussi bêtement au scandale par emploi d’une esclave.
Un journaliste moyennement perspicace aurait dit : « Poubelle ! ».

Mais les médias sont des clans, des mafias avec des porte-flingues (1) et leur cible est évidemment LFI et cette NUPES qui brise le bénéfique face-à-face Macron/Le Pen.

Toujours chercher à qui profite le bobard.

En décembre 2020, nos médias nous ont inondé d’une infaux : « Cinq cent mille esclaves ouïghours dans des champs de coton chinois ».

Un journaliste moyennement perspicace aurait dit : « Pourquoi ce pays s’expose-t-il aussi bêtement au scandale par emploi d’esclaves ? Pourquoi maintenant et pas dans le passé quand la récolte n’était pas mécanisée. Pourquoi aucune vue satellite des esclaves au travail, aucune trace des dizaines de milliers de gardes ? ».

Un journaliste moyennement perspicace aurait découvert ceci  : les trois principaux producteurs mondiaux de coton sont l’Inde, la Chine et les Etats-Unis. Le FAO (ONU) annonce une prochaine surproduction de coton. La fable made in USA visait à éliminer un concurrent en dissuadant les acheteurs de coton du Xinjiang. Comme ça n’a pas trop bien marché, les Etats-Unis viennent (21juin) d’interdire l’importation de coton et de produits en coton provenant du Xinjiang.

Toujours chercher, disais-je, à qui profite le bobard.

Théophraste R. Colleur de l’affichette : « Presse, ne pas avaler ».

Note (1). Les petits mercenaires sans scrupule, Eric Naulleau, Raphaël Enthoven, Caroline Fourest ont été des relais empressés.

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Auteur: Le grand soir