Esso, McDonald's, Skoda… avant Noël, un festival de greenwashing

Quotidien
Noël

Fin des jouets en plastique chez McDonald’s, « pour chaque Skoda vendue, un arbre planté », voiture Toyota permettant de « purifier l’air »… Certains calendriers de l’Avent proposent des chocolats, des cosmétiques, des jouets, et d’autres mettent en avant l’écoblanchiment mis en œuvre par diverses entreprises.

Dans un contexte de matraquage publicitaire décuplé en raison des fêtes de fin d’année, voilà l’initiative lancée le 1er décembre par le collectif Pour un réveil écologique : la publication chaque jour, sur ses réseaux sociaux, d’un post mettant en lumière les contradictions de sociétés qui, via des réclames, « veulent avoir l’air vertes, sans l’être vraiment ».

Dans ce calendrier de l’Avent du greenwashing, les exemples de publicités versant dans l’écoblanchiment sont légion. « Ce calendrier a un double bénéfice : il permet aux personnes qui nous suivent d’apprendre à détecter le greenwashing et à prendre du recul sur ce qui se cache derrière ces publicités et la communication des entreprises. Il permet aussi aux personnes qui travaillent dans ces mêmes sociétés, et qui sont parfois à l’origine même de ces publicités, de prendre conscience que les contenus qu’elles produisent peuvent être problématiques », explique à Reporterre Théo Miloche, chargé de communication de ce collectif regroupant des étudiants et des jeunes diplômés en faveur de la transition écologique.

« Faire en sorte que cela n’arrive plus »

Il souligne ainsi comment, sur LinkedIn — où leur opération a connu un beau succès —, de nombreux salariés de ces structures leur ont écrit « pour comprendre et ne pas reproduire leurs erreurs ». « Ces publicités sont souvent faites en toute bonne foi, tout le monde n’a pas la connaissance technique des enjeux de la transition écologique. On est donc dans le dialogue : notre objectif est celui d’une amélioration continue, le but n’est pas seulement de taper sur le greenwashing, mais bien de faire en sorte que cela n’arrive plus. »

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Auteur: Amélie Quentel Reporterre