Et si Bayrou supprimait l’Éducation nationale ?

« François Bayrou annoncera des annonces dans trois mois. » Ceci n’est pas une information mais une parodie du Gorafi. On pourrait toutefois y croire tant le premier ministre ne sert à rien et semble vouloir jouer la montre. Aussi pourrait-il annoncer des vacances parlementaires de fin juin à septembre pour s’assurer de ne pas être chahuté ou renversé et rester au chaud jusqu’au vote du prochain budget.

Le budget : la raison de son agitation cette semaine où il a tenu son « comité d’alerte » sur les finances publiques. Après l’échec du « conclave », le « comité d’alerte ». L’agrégé de lettres classique a le sens de la rhétorique. Et de la pédagogie. Parce que les Français sont des idiots qui ne comprennent pas la situation dans laquelle se trouve la France. Ou, plutôt, la situation dans laquelle le premier ministre, allié de la première heure du président de la République, a plongé la France.


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Mardi 15 avril, François Bayrou a donc réuni une palette de partenaires et d’élus pour que les Français comprennent bien l’urgence du moment. Le chef du gouvernement cherche 40 milliards d’économies à réaliser sur le budget. Pas 40 milliards à trouver pour aider l’hôpital public, les écoles, augmenter les minima sociaux ou investir dans les transports publics. Non, 40 milliards pour raboter les dépenses publiques.

Aucun document de travail n’a d’ailleurs été remis en amont de la discussion et, avant même qu’elle ait eu lieu, beaucoup y ont vu une mascarade. Parce qu’en réalité les propositions de François Bayrou et de ses petits camarades sont déjà bien connues. À commencer par les collectivités locales, qui ont déserté le rendez-vous…

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Auteur: Pierre Jacquemain