« C’était le Best of de Trump en matière de théories du complot, d’affabulations et de désinformation », écrit le magazine Mother Jones au sujet du premier débat télévisé qui a opposé, mardi 10 septembre, le candidat républicain et ex-président Donald Trump à la vice-présidente démocrate Kamala Harris.
« Kamala Harris s’est montrée claire et ferme sur les droits reproductifs et a dénoncé les « interdictions d’avorter de Trump » qui ont été mises en œuvre dans 20 États après la chute de l’arrêt de la Cour suprême Roe. Elle a décrit les horribles réalités auxquelles les femmes sont confrontées dans ces États, tout en fixant Trump, qui ne lui a pas rendu son regard. »
La compétition pour la Maison blanche est aussi un affrontement entre un homme, vu par une partie de la population comme une certaine représentation de la « masculinité » (celle qui se permet d’« attraper les femmes par la chatte », comme l’avait dit Trump), et une femme, qui a fait des droits reproductifs son cheval de bataille. Mais l’opposition ne s’arrête pas aux deux têtes de liste : leur choix de vice-président est également parlant.
L’espoir d’une nouvelle masculinité chez les Démocrates
Le candidat républicain pour le poste de vice-président choisi par Donald Trump, J. D. Vance, est contre l’avortement, le mariage gay, la procréation médicalement assistée et le divorce par consentement, illustre le média américain Jacobin. Le magazine de gauche interpelle son camp politique : « Les critiques légitimes de la masculinité sont incomplètes si nous ne proposons pas une masculinité alternative. »
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Auteur: Emma Bougerol