Et si l'on changeait de société ? Le collectif Plus jamais ça ! propose un « plan de rupture »

C’est un plan de rupture en trente-six mesures qu’a présenté mercredi 25 août le collectif Plus jamais ça, à l’occasion de l’université d’été des mouvements sociaux organisée à Nantes du 24 au 28 août. Ce collectif regroupe une quinzaine d’organisations environnementales comme Greenpeace, France Nature Environnement (FNE), les syndicats CGT, Solidaires et la Fédération syndicale unitaire (FSU), mais aussi Oxfam, Attac ou la Confédération paysanne. L’objectif de Plus jamais ça, né dans la foulée du mouvement des Gilets jaunes, est « de donner à voir que l’écologie et le social sont une seule et même question » et que « les intérêts des travailleurs, des militants syndicaux et écologistes sont les mêmes », a rappelé Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, lors d’une conférence de presse mercredi 25 août.

Plus d’un an après sa création, Plus jamais ça entend continuer à peser dans les débats nationaux et internationaux, avec en ligne de mire la COP26, mais aussi les élections présidentielle et législatives. « Nous pensons qu’il est important de ne pas laisser l’extrême droite capter le débat avec ses thèmes sécuritaires et appuyer sur le malaise pour attiser les peurs », a expliqué Marie Buisson, secrétaire générale de la Fédération de l’éducation, la recherche et la culture de la CGT. Pour la présidentielle, Plus jamais ça a précisé ne pas souhaiter rencontrer chaque candidat ni « noter chaque programme », préférant « interpeller l’ensemble du monde politique ».

Les thématiques balayées dans le plan sont assez transversales, notamment la santé, les droits des femmes et celui des étrangers, le travail, l’agriculture ou encore la solidarité internationale. Alors que la crise liée au Covid-19 semble s’éterniser, les deux premières mesures de ce plan de rupture sont particulièrement d’actualité : la levée des brevets sur les vaccins et un plan d’urgence pour l’hôpital public et contre les déserts médicaux.

Semaine de 32 heures, droits des étrangers et justice fiscale

« À travers ce qui est proposé, on essaime une vision d’un monde souhaitable », a estimé Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. Dans ce « monde souhaitable », le temps de travail serait réduit à 32 heures. Tout en concédant qu’au départ « à Greenpeace, ce n’était pas une mesure qui allait de soi », il a expliqué que réduire le temps de travail permet de « mieux répartir l’emploi », mais…

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Auteur: Héloïse Leussier Reporterre