Des personnes marchent en soutien aux manifestations de Standing Rock sur la place du centre civique de San Francisco. Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre d’une journée d’action mondiale contre le Dakota Access Pipeline (DAPL).

États-Unis : un procès contre Greenpeace et la liberté d’expression

La véritable histoire de Standing Rock

La Résistance sioux

Une manifestation contre le Dakota Access Pipeline aux États-Unis, 2016. © Richard Bluecloud Castaneda / Greenpeace

Cette poursuite-bâillon d’Energy Transfer contre Greenpeace cherche aussi à réécrire l’histoire du mouvement d’opposition à la construction de cet oléoduc, mené par le peuple autochtone sioux de Standing Rock en 2016-2017. Dès le début de la construction de ce “serpent noir”, la résistance des peuples autochtones s’organise. Le tracé de cet oléoduc – destiné à transporter le pétrole produit dans l’ouest du Dakota du Nord jusque dans l’Illinois, sur près de 2000 km – passe à proximité du territoire sioux de Standing Rock et des réservoirs d’eau de sa population. Au printemps 2016, des membres de la communauté sioux installent un premier campement sur le site de construction pour préserver l’environnement, l’eau et l’héritage amérindien. Pendant plusieurs mois, des milliers de manifestant·es rejoignent la résistance sioux, l’opposition internationale contre le pipeline prend de l’ampleur et les médias du monde entier relaient la lutte des peuples amérindiens pour défendre leurs terres. Le hashtag #NoDAPL devient le cri de ralliement des jeunes « water protectors » (protecteurs de l’eau) sur la toile. 

Réaction de l’ONU

En septembre 2016, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits des peuples autochtones demande aux États-Unis de suspendre la construction de cet oléoduc, citant les risques importants pour l’eau potable de la tribu sioux de Standing Rock et la destruction potentielle de leurs cimetières et de leurs sites sacrés. En octobre 2016, des représentants des Nations unies se rendent à Standing Rock et font part de leurs inquiétudes concernant la souveraineté autochtone. En novembre, les Nations unies dénoncent un usage excessif et injustifié de la force contre…

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Auteur: Greenpeace France