« Être Soulèvement de la Terre, c’est s’opposer à l’accaparement des biens communs, les pâtures, l’eau, la forêt, les savoirs »

Climatologues, anthropologues, politiques, militants associatifs, syndicalistes, la graine de la graine en somme, se sont relayés au micro pour exprimer leur inquiétude mais aussi leur optimisme quant au devenir du mouvement. Cette fin annoncée par les autorités ne sera qu’une graine plantée en début de printemps, avant l’arrivée des beaux jours.

« Tout ce qu’ils obtiendront c’est que nous, la mauvaise herbe, la mauvaise graine, on essaimera, on continuera parce qu’il n’y a pas d’autre issue possible, parce qu’il n’y a pas d’autre issue vivable » scande Julien Le Guet.

Les Soulèvements de la Terre, ce sont beaucoup de jeunes, une génération pleine d’inquiétude face à l’accaparement des terres, de l’eau, du vivant. Une génération remplie d’empathie et de bon sens. Une génération qui ne peut plus attendre que l’État, condamné deux fois pour inaction climatique, prenne des décisions fortes sur la rupture du modèle agricole actuel et sur le réchauffement global.

Une génération qui pratique la désobéissance civile parce que demain il sera trop tard. Comment arrêter un mouvement empreint d’une revendication aussi substantielle ?

C’est « impossible », selon Juan Pablo Gutierrez, délégué international de l’Organisation Nationale Indigène de Colombie (ONIC) et du peuple autochtone Yukpa menacé d’extinction, « car on ne peut pas dissoudre un mouvement, car nous sommes comme l’eau, nous sommes inarrêtables. »

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Les soulèvements de la Terre sont indestructibles car ils fédèrent. Ils ont réuni autour de la table des acteurs qui ne se parlaient plus avec « l’addition des militants écologistes des Soulèvements de la Terre, des citoyens de Bassines non merci, et des citoyens de la confédération paysanne », argumente Nicolas Girod, porte-parole national de la Confédération…

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Auteur: Florian Grenon