Etude : 3 jeunes sur 4 souffrent d’éco-anxiété


Une étude mondiale donne les chiffres : 3 jeunes sur 4, de 16 à 25 ans, ont peur de l’avenir. L’éco-anxiété, ou l’angoisse chronique spécifique au réchauffement climatique, touche la grande majorité des jeunes générations. L’étude, publiée dans The Lancet Planetary Health, fait état de ce sentiment de dépassement, de trahison et de peur générale chez les jeunes générations, et ce partout dans le monde. Dossier.

L’étude publiée sur The Lancet Planetary Health se présente sous la forme d’un sondage effectué entre mai et juin 2021 par l’institut Kantar, dans 10 pays et auprès de 10 000 adolescents – jeunes adultes âgés de 16 à 25 ans. Les jeunes interrogés proviennent notamment des Philippines, du Brésil, du Portugal, d’Inde, d’Australie, de France, du Royaume-Uni, du Nigeria, des Etats-Unis et de Finlande. Résultat : 75% d’entre eux ont peur de l’avenir.

Quelques chiffres :

59% des sondés jugent être « très » ou « extrêmement inquiets » du changement climatique.
45% affirment que l’anxiété climatique affecte leur quotidien, sommeil, alimentation, travail et divertissements.
56% estiment que « l’humanité est condamnée ».
55% pensent qu’ils auront moins d’opportunités que leurs parents.
52% supposent que la sécurité de leur famille « sera menacée »
39% hésitent à avoir des enfants.

Juste pour se rendre compte. « On savait que l’éco-anxiété progressait, notamment parmi les jeunes, qui représentent la population la plus vulnérable, mais on ignorait que cette souffrance psychologique était si étendue et ce mal-être si profond. » s’exprime Caroline Hickman, professeure à l’université de Bath au Royaume-Uni et première auteure de l’étude.

Le dérèglement climatique provoque et annonce déjà de plus en plus de problèmes de santé majeurs pour l’humanité. Parmi les risques physiques : des maladies liées à la chaleur, des crises infectieuses et l’exacerbation des affections cardiopulmonaires. Mais on a longtemps sous-estimé les dommages sur la santé mentale, constate l’OMS, et surtout l’impact de la crise climatique sur les jeunes générations, c’est-à-dire de 10 à 25 ans selon l’Organisation Mondiale de la Santé ; ces mêmes générations qui seront adultes au moment où les pires annonces du GIEC se réaliseront, si rien ne change dès maintenant. On apprend ainsi que la crise climatique pourrait précipiter « de nouvelles conditions psychologiques » et « aggraver les maladies mentales existantes chez les jeunes » souffrant…

La suite est à lire sur: mrmondialisation.org
Auteur: Mr Mondialisation