Étude : des microplastiques absorbés par les bébés via leurs biberons

La pollution au plastique est un problème universel qui touche l’ensemble des créatures vivantes du globe. Si des scientifiques ont déjà démontré que l’être humain ingère l’équivalent d’une carte de crédit de plastique par semaine via l’alimentation, une nouvelle étude constate qu’une catégorie d’âge est encore plus exposée à cette pollution : les nourrissons. D’après leurs recherches, des niveaux insoupçonnés de microplastiques seraient libérés par les biberons en polypropylène, un matériau qui entre dans la fabrication de nombreux contenants alimentaires. Si les impacts précis de ces particules sur la santé sont encore peu connus, l’équipe de chercheurs préconise certains bons réflexes à adopter pour réduire l’exposition des nourrissons.

En 2019, une étude du WWF révélait que l’être humain ingérait environ 2.000 particules de microplastiques par semaine, soit près de 5 grammes de plastique, ce qui correspond au poids d’une carte de crédit. Ce chiffre inquiétant n’est pourtant rien à côté des résultats d’une étude plus récente. Si la plus grande source d’ingestion provient de l’eau en bouteille, les particules se retrouvent également en plus grande quantité dans la bière, les crustacés et le sel. La concentration de plastique dépend fortement des pays, avec deux fois plus de traces repérées aux États-Unis et en Inde que dans les eaux européennes.

C’est la dégradation chimique et physique de nombreux objets en plastique qui est à l’origine du rejet des micro et nanoplastiques dans l’environnement. Les océans seraient ainsi les plus touchés, ces déchets toxiques ayant un impact considérable sur l’ensemble des écosystèmes marins. Mais au-delà de ces risques environnementaux, certains chercheurs ont mis en évidence le transfert de microplastiques depuis les océans vers les humains, par l’intermédiaire de la chaîne alimentaire. Les importantes fuites de…

Auteur: Mr Mondialisation
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