Étude : le loup est essentiel à l’équilibre des écosystèmes en France

Le loup fait son retour en Europe. Si l’opinion publique et les médias ont tendance à se concentrer sur la menace que ferait peser le prédateur sur les troupeaux, ils oublient que le loup rend des services écosystémiques importants, en régulant par exemple les populations de cervidés parfois jugées invasives. Récemment, des chercheurs ont publié une synthèse inédite sur les enjeux posés par la cohabitation entre cerfs, loups et humains. Ils appellent à une vision plus équilibrée des impacts de la présence des prédateurs, insistant sur leurs effets bénéfiques et régénérateurs sur l’ensemble de la biodiversité. A l’heure de la sixième extinction de masse, repenser notre cohabitation avec les espèces sauvages apparaît plus que jamais essentiel.

Dans la nature, il n’y a pas d’espèce invasive. La biodiversité, lorsqu’elle n’est pas perturbée, est un facteur de résilience et de limitation du caractère invasif des espèces. Selon Curtis Marean, professeur d’archéologie à l’Université d’Arizona, la seule espèce invasive naturelle est en réalité… l’être humain. Homo Sapiens est d’après lui « la plus invasive des espèces (…) la seule à avoir investi la planète entière ». Si l’Homme empiète et perturbe donc l’équilibre des écosystèmes naturels, il contribue en outre, par des activités liées la mondialisation et l’artificialisation des milieu, à rendre invasives des espèces qui ne le seraient pas ailleurs.

Au lieu de tenter de limiter ce phénomène en réduisant au maximum son impact sur la biodiversité, il a pourtant tendance à intervenir encore davantage dans les écosystèmes pour les « réguler » (tuer), en abattant les prédateurs naturels comme les loups, ou encore par le biais…

Auteur : Mr Mondialisation
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