Étude : un seul jour sans viande a plus d’effets que de manger 100% local


Une nouvelle étude scientifique vient tordre le cou à quelques idées reçues sur le local. Face à l’urgence climatique, l’un des mantra le plus rapidement adopté a été : manger local. Un comportement grandement utile sur le plan politique et social – quand il s’accompagne d’un soutien aux petits producteurs plutôt qu’aux industriels du pays – mais qui s’avère malheureusement peu efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique avec notre régime alimentaire actuel. C’est en effet ce qu’une récente et vaste étude a découvert, après avoir comparé les émissions de gaz à effet de serre de plusieurs productions alimentaires : depuis la naissance de la ferme jusqu’à l’assiette. Les chiffres sont sans appel : il vaut mieux bien choisir ses aliments, que de se focaliser sur leur provenance.

À l’échelle mondiale, la production de nourriture représente un quart des émissions de gaz à effet de serre. Ces rejets astronomiques sont en partie responsables du dérèglement climatique. De fait, sensibles au sort de la planète et du vivant qu’elle abrite, de plus en plus de foyers investissent de leur temps et de leur énergie dans un changement de leurs habitudes de consommation. Cette démarche paraît simple comme bonjour, mais elle implique, en réalité, une éprouvante déconstruction, suivie d’une longue et parfois laborieuse reconstruction de paradigme, notre manière même de faire et penser la société. Deux étapes aussi indispensables qu’exigeantes, durant lesquelles il faut accepter de s’y reprendre à plusieurs fois avant de trouver le bon ajustement : c’est-à-dire le plus efficace pour la nature, avant de l’être pour notre conscience. Mise en pratique.

 

Manger local « de tout » est peu efficace contre la pollution

Le citoyen qui prend conscience du pouvoir d’action qu’il exerce sur son environnement, et qui souhaite s’en servir à bon escient, commence souvent par favoriser…

Auteur: Sharon Houri
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