Europe, le suicide est-il consommé ? — Prensa Latina

Bruxelles, 27 sept (Prensa Latina) L’un des concurrents économiques des États-Unis est l’Union européenne (UE), compliquée aujourd’hui par une crise énergétique, une dévaluation des principales monnaies et un potentiel croissant d’explosions sociales.

Malgré le fait que l’UE était en partie en retard et suivait presque aveuglément la ligne proposée par Washington pour attiser le conflit en Ukraine, après que le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire là-bas le 24 février, les choses sont loin de profiter aux Européens.

L’Occident a remis à Kiev près de 20 milliards de dollars en armement depuis le début de l’action militaire afin, comme le prétend Poutine, de mener une guerre “jusqu’au dernier ukrainien.”

Les États-Unis, en imposant des restrictions draconiennes à la Russie, notamment en suspendant l’achat de son pétrole, ont provoqué une inflation qui s’est fait sentir, notamment, dans plusieurs puissances occidentales.

Mais la Réserve fédérale des EU, avec sa hausse constante des taux d’intérêt, a réussi à renforcer en partie le billet vert, ce qui a en partie influencé une baisse sans précédent de la valeur de l’euro et de la livre sterling.

A cela s’est ajoutée une décision controversée d’inclure dans le sixième train de sanctions de l’UE contre la Russie la réduction progressive des achats de gaz à Moscou, le tout au milieu d’une hausse sans précédent des carburants qui a contraint les Européens à revoir leur politique écologique.

À l’époque, avec les préceptes de l’économie verte, ils voulaient laisser derrière eux la production et l’utilisation du carbone, ainsi que les centrales nucléaires, ce que des pays comme le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Norvège et d’autres États européens reprennent et oublient qu’à l’époque ils préconisaient de les interdire.

Le prix élevé du pétrole et du gaz a permis aux sociétés étasuniennes de production de gaz de schiste de pénétrer le marché européen de l’énergie tant désiré.

D’autre part, la hausse des prix des carburants a déjà entraîné, en Allemagne, la fermeture de dizaines d’usines stratégiques de production d’ammoniac, utilisées dans la fabrication d’engrais.

L’Allemagne, la France, l’Espagne et la Belgique ont déjà connu les premiers effets de la privation sociale en Europe, avec des grèves dans divers secteurs et la montée de la xénophobie et des pays liés à ce fléau.

A la tête de l’UE, la présidente de sa Commission européenne, Ursula…

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Auteur: Prensa Latina Le grand soir