Événements climatiques extrêmes : qui passe à la caisse ?

Une question cruciale se pose : qui paie la facture de ces catastrophes ? Dans certains cas, l’État peut intervenir, mais les indemnisations font peser une charge excessive sur les finances publiques et les contribuables alors que les responsables du chaos climatique, à savoir les grandes entreprises des énergies fossiles, ne mettent pas la main à la poche. Ce n’est ni durable ni juste.

Des militant·es de Greenpeace Roumanie manifestent dans le lac asséché du parc naturel de Comana pour sensibiliser la population à la crise climatique. © Mihai Militaru / Greenpeace

La crise climatique compromet la viabilité du système d’assurance

Les événements météorologiques extrêmes affectent les sociétés humaines depuis le début de l’Holocène, il y a environ 10 000 ans. L’ingéniosité humaine nous a permis de nous adapter économiquement aux catastrophes en transférant ou en répartissant les risques.

Des milliers d’années avant que les systèmes d’assurance modernes ne soient développés à Londres au 17e siècle, des mécanismes similaires étaient déjà utilisés par les commerçants chinois, babyloniens et égyptiens, ainsi que par les navigateurs qui n’étaient pas tenus de rembourser l’argent qu’ils avaient empruntés pour leur voyage si leurs navires étaient détruits par la tempête.

Aujourd’hui, les événements climatiques violents étant plus nombreux que jamais, les assureurs constatent que leur système n’est plus viable.

La France : en première ligne face au vacillement du système d’assurance

En France comme partout ailleurs, les coûts des dégâts augmentent (et vont continuer d’augmenter), mettant à rude épreuve le modèle assurantiel actuel de couverture des catastrophes climatiques – et donc le budget des ménages, qui voient entre autres conséquences leurs cotisations augmenter. Des milliers de foyers en détresse perdent leurs logements, leurs biens, leurs…

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Auteur: Greenpeace France