A l’origine 100% tibétaine, l’opération est désormais internationale. Au total, elle regroupe 50 guides tibétains, 150 grimpeurs chinois et étrangers et une cinquantaine de yaks pour descendre les déchets en contrebas.
Des déchets qui continuent à s’accumuler
Sur les trente dernières années, qui marquent le début des ascensions commerciales de l’Everest, 10 tonnes de déchets ont été accumulées.
Face à l’ampleur de la tâche, les associations ont mis en place un système de gestion des déchets. En 2017, Clean Everest a réussi à installer un compresseur à la déchèterie de Rongduk. Les yaks acheminent les déchets jusqu’au camp de base, des camions font ensuite des rondes pour les emmener au compresseur.
Symbole de ce qui est en jeu, en 2018, nous écrivions un article dans lequel nous mettions en avant les résultats de l’expédition de l’époque et les dégâts de la pollution. Cette année-là, les bénévoles descendaient 5 tonnes de déchets laissés à l’abandon.
La grande majorité des 10 tonnes accumulées avaient alors été dégagées de la montagne. Pourtant, chaque année, de nouveaux détritus s’amassent. Chaque année, Clean Everest ressort de terre pour une nouvelle mission. C’est un travail sans fin.
https://x.com/benjaminluk/status/1774676240420762042/
Un seul remède : éduquer
Après la première expédition en 2013, l’alpiniste française Marion Chaygneaud-Dupuy a lancé Clean Everest en partenariat avec l’administration chinoise du Bureau de la Montagne, ainsi que la compagnie privée des guides et l’École des Guides de Montagne à Lhasa.
Ensemble, ils créent la charte Clean Mountain. Cette dernière est composée de 4 volets. Le premier, et sans doute le plus important, est la protection de l’eau, vitale pour plus de 2 millions de personnes en Asie. Les autorités locales ont constaté une dégradation des eaux de source qui s’écoulent en contrebas.
Deuxième volet,…
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Auteur: Florian Grenon