Après l’envoi des dossiers à destination des propriétaires, début mars ; l’ANDRA commence à envoyer les dossiers à destination des exploitants et exploitantes des terres qu’elle convoite (locataires, usufruitièr⋅es,..).
Dans ce nouveau courrier, parcelle par parcelle sont demandées des informations quant au bail en cours, des informations culturales (prairie, type de culture…), les aménagements de clôtures, les primes PAC, etc.
En parallèle, Patrice Torres s’attaque aux discours des opposant.es en développant un contre-argumentaire sous forme d’interview avec Eric Molotzoff, journaliste de France 3 qui relayait quelques jours auparavant la parole d’opposant⋅es recevant leur dossier de l’ANDRA.
Ce contre-argumentaire fait aussi suite aux nombreuses contestations vis-à-vis de Torres et Hance le 18 mars lors de la réunion publique qu’ils organisaient à Mandres-en-Barrois.
Dans ce texte, on va démontrer ce qui se cache réellement derrière les éléments de langage de Torres :
- « Ces surfaces ne sont absolument pas nouvelles puisque nous les avons décrites et rendues publiques dans le dossier de demande de reconnaissance d’utilité publique (DUP) déposé en 2020 et délivré en 2022. »
→ Monsieur Torres nous renvoie toujours à ces fameux dossiers – soit dit en passant, composés de cartes imprécises – et dans lesquels on est censé trouver toutes les informations nécessaires, mais il ne précise pas que le dossier de la DUP fait 6000 pages et 46kg. Si Monsieur Torres a le temps de les lire parce qu’il est payé pour le faire, les paysan⋅nes et maires de petites communes n’ont pas ce loisir.
→ En 2021, on a découvert que l’emprise en tréfonds des galeries de Cigéo était passé sans explication de 15 km² à 29 km², soit de 1500 à 2900 ha sous nos pieds. On a vite compris la raison quand l’ANDRA a répondu au Sénat qu’elle pourrait aussi accueillir les déchets produits…
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