Des militants de « Jeunesse Saint-Roch » à Montpellier en compagnie de fascistes lyonnais.
Le Poing rappelait récemment le déroulé précis du commando de la faculté de droit de Montpellier ayant causé un scandale national trois ans auparavant. L’opération mettait en lumière les complicités des notables de l’université avec l’extrême-droite organisée. Les assaillants sont maintenant bien connus : des militants du Rassemblement national et de la Ligue du Midi, Génération identitaire s’étant contenté de soutenir après-coup l’opération. Mais qu’en est-il de la génération suivante n’évoluant pas dans ces sphères ?
La dissolution récente de Génération identitaire fait suite à celle, en 2019, d’une autre organisation d’extrême-droite moins médiatisée : le Bastion social. Cette structure ouvertement fasciste tentait de s’implanter autour de locaux ouverts dans différentes villes, en copiant le modèle des néofascistes italiens du mouvement Casapound. Sa dissolution l’a obligé à se rabattre sur ses antennes locales sans lien apparent avec le Bastion social. Officiellement, il y n’a a jamais eu de section montpelliéraine. Et pourtant…
Quelques étudiants montpelliérains participent aux manifestants du Bastion social à Paris ou à Bordeaux. Ils en adoptent les codes, dont la rhétorique guerrière et le look « casual ». Jusqu’à monter en mai 2020 leur propre groupe, nommé « Jeunesse Saint-Roch » en référence au saint-patron de Montpellier, dont l’existence est par ailleurs fortement remise en question. Ce groupe se présente comme « une communauté militante » implantée à Montpellier « visant à aider et protéger son peuple ainsi que sa culture et ses traditions ». Vaste programme.
Les enfants de bonnes familles se donnent des frissons
Qui se trouve derrière ce projet ? Plusieurs individus arrivés sur le tard, typiques de profils politisés via internet, venant de milieux privilégiés et ayant tournés autour de la Ligue de Midi, des royalistes de l’Action française et autres groupuscules nazillons. Le groupe est composé de deux jeunes de Castelnau-le-Lez, étudiant à l’université Paul-Valéry, Ongwé « Louis » L. G. et Clément « Nodric » N., ainsi que d’un ex-skin néonazi « Efflam », d’un étudiant en pharmacie catholique, traditionnaliste et fils d’un responsable de la FNSEA, Florian L., de la copine de ce-dernier et d’une étudiante en droit, Athénais N. d’A, issue de la…
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Auteur: Le Poing