Vendredi 17 novembre, un coup de filet au sein de groupes d’extrême droite a eu lieu dans le Sud de la France, en Bretagne et dans des Deux-Sèvres. L’intervention a permis de retrouver «plus d’une centaine d’armes ou de munitions». Parmi les individus arrêtés, un «fan du Ku Klux Klan», un militaire en exercice et un policier des Renseignements Territoriaux à la retraite.
Une partie de leurs propos est «extrêmement hostile à l’égard des immigrés, des juifs» relate l’AFP. Les fascistes s’envoyaient des armes par colis et avaient «des projets d’action violente contre différentes cibles», en particulier des «antifascistes». L’extrême droite, encouragée par le climat ambiant, se prépare à tuer des militant-es de gauche, mais aussi des musulman-es. Et dans ses rangs, des policiers comme cet ancien des renseignements, qui ont accès à des informations très précises sur les luttes sociales et les personnes qui y contribuent…
Dix «projets d’attentat terroriste de l’ultradroite» ont été déjoués depuis 2017 selon les autorités. Dans de nombreux cas, des policiers et des militaires étaient impliqués. En 2021 un néo-nazi condamné pour avoir préparé un attentat avait déclaré dans un échange de textos : «Des militaires de l’armée régulière vont se joindre à nous» car «dans l’armée, des régiments entiers sont remplis de NS». NS pour «nationaux-socialistes», littéralement des nazis.
En mars 2022, un néo-nazi assassinait par balle en pleine rue le joueur de rugby Frederico Aramburu. Il portait un brassard de police et avait des liens avec des agents. Le meurtrier, interdit de paraître à Paris, y avait pourtant ce soir là rencontré un officier de police dans un bar avant de commettre son acte.
À Saint-Brévin, l’extrême droite a tenté de brûler vif le maire pour empêcher l’implantation d’un centre d’accueil pour réfugiés en janvier. Durant la coupe du monde, des pogroms…
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Auteur: B