Face à Donald Trump, « le RN essaye de ménager la chèvre et le chou, mais a un gros problème de clarté », selon Pascal Perrineau

Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis et son rapprochement avec Vladimir Poutine, les responsables du RN semblent être face à une certaine difficulté. D’un côté, ils portent un regard bienveillant sur l’arrivée au pouvoir du président américain, devenu une sorte de leader mondial des populistes. De l’autre, son action sur l’Ukraine, encre plus depuis l’humiliation de Volodymyr Zelensky dans le bureau oval, place Donald Trump au centre des critiques. Une altercation que Marine Le Pen a semblé minimiser. Depuis, elle a pris légèrement ses distances dans Le Figaro, mais pas sur le fond. « Il est très critiquable de ne pas laisser un délai raisonnable à l’Ukraine pour se retourner », estime la responsable du RN. « C’est très cruel pour les soldats ukrainiens engagés dans une défense patriotique de leur pays », ajoute Marine Le Pen.

« Quand on est embarrassé à ce point, il vaut mieux se taire. C’est un peu ce que Marine Le Pen fait »

Mais on voit l’attirance du parti d’extrême droite pour le président américain. En février, Marine Le Pen s’est rendu à un rassemblement pro Trump, à Madrid, aux côtés de ses alliés européens. Puis c’est le président du RN, Jordan Bardella, qui s’est rendu à la Conservative political aciton conférence de Washington, avant d’en partir après que l’ancien conseiller de Donald Trump, Steve Bannon, a fait un salut nazi. Le RN se retrouve à jouer les…

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Auteur: François Vignal